Le succès, l’échec et la méga zone grise

Certaines de tes plus grandes avancées, tu les as jugées comme des échecs, et certaines de tes plus profondes retraites, tu les as considérées comme des - Un cours en miracles -

J’ai rencontré pendant plusieurs mois un très grand défi. Je me suis battue comme je ne m’étais encore jamais battue de ma vie… J’ai été poussée au bout de moi-même. J’ai accepté de me plier et déplier, et replier encore comme une feuille d’origami. J’ai marché les yeux bandés vers l’inconnu… Tout ça, pour un idéal que je portais au fin fond de mon âme. Je me sentais appelée à persévérer contre vents et marées, et je me suis écoutée. Ça semblait probablement fou, par moments, mais je savais dans mes tripes que j’étais sur le bon chemin.

Je n’ai finalement pas atteint mon but. Eh non… La vision qui m’habitait si profondément et dans laquelle j’avais tant investi n’est pas devenue réalité. Je savais que c’était une possibilité, car le risque était évident depuis le début, mais ce n’en fut pas moins douloureux.

Voici ce qui me fascine : si j’avais atteint mon objectif, mon histoire serait généralement interprétée comme une belle histoire de persévérance. Une histoire de «Quelles que soient les apparences, tout est possible… La vie est forte et il faut se faire confiance!». Mais puisque la situation ne s’est pas dénouée comme je l’aurais souhaité, la plupart des gens verraient le tout comme une défaite. On dirait peut-être que je n’ai pas assez lâché prise… Certains avanceraient probablement que j’étais en déni. Bref, on tirerait une leçon que je n’ai pas apprise. Or (et c’est la partie qui me fascine…), dans les deux cas – que j’aie obtenue le résultat désiré ou non –, j’aurais fait exactement la même chose.

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Le résultat est généralement ce qui nous amène à définir ce qui est une réussite et ce qui ne l’est pas. N’est-ce pas totalement, incroyablement ridicule, quand on y pense? Car premièrement, il y a généralement bien des facteurs hors de notre contrôle qui peuvent influencer notre récolte. Mais surtout… Mon Dieu, la vie est plus complexe et nuancée que cela! Parfois, ce qui semble être un échec est la meilleure chose qui puisse nous arriver. Parfois, on a simplement besoin de vivre l’expérience vers laquelle on se sent appelé, et le résultat est bien secondaire pour la partie de notre être qui nous y a guidé. Ou parfois, notre tête peut nous dire de «faire la bonne chose», mais on sent dans nos tripes qu’on a besoin d’aller jusqu’au bout de la situation. Bref, quand on se rappelle l’ampleur de la vie, notre façon de juger ce qui se passe est assez limitée merci.

Ainsi, la question est donc : si on ne peut se fier aux apparences, qu’est-ce qu’un succès, et qu’est-ce qu’un échec? Comment savoir si le constat est positif ou non?

Personnellement, j’ai recours à des questions comme : ai-je été à l’écoute de mon être profond? Me suis-je respectée? Étais-je motivée par la peur ou par l’amour? Et pas besoin d’une grande analyse… On connaît toujours la réponse intuitivement.

Donc en ce qui me concerne, quand j’explore le tout, en ce qui a trait à la situation que j’ai vécue (il s’agissait d’une relation amoureuse, mais ça aurait pu être n’importe quoi), c’est à peu près 85/15. Environ 85 % des choix que j’ai faits étaient courageux, en alignement avec mon chemin de vie et ancrés dans l’amour (par opposition à la dépendance). Et il y a un 15 % où j’étais motivée par la peur et où j’ai vraiment dépassé une ligne.

Donc ç’a été une «erreur» à 15 %, et un «succès» à 85 %. Et si l’histoire s’était conclue avec un mariage sur le bord de l’océan, avec des dauphins qui font des pirouettes à l’horizon et une performance surprise de Pavarotti… Eh bien, ça aurait été une «erreur» à 15 %, et un «succès» à 85 % également.

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Personne ne peut définir ce qui est positif ou négatif pour nous. Ce n’est pas parce que ça a l’air d’un échec que c’en est un. Ce n’est pas parce que ça a l’air d’un succès que c’en est un, non plus. Généralement, c’est un peu des deux. En fait, c’est toujours un peu des deux. Il est vrai que si on sort meurtri d’une expérience, on a probablement quelque chose à apprendre. Mais on a toujours quelque chose à apprendre! Parfois, l’opportunité de croissance peut même être encore plus grande lorsqu’on est en plein cœur de notre rêve, avec un coulis au chocolat et une cerise sur le dessus. Les «leçons» sont à l’intérieur de nous, non pas dans la situation.

Ainsi, on peut constater qu’on se prive de beaux déclics si on fait moins d’introspection quand on considère avoir réussi. Et on se crée beaucoup de lourdeur inutile en déduisant automatiquement qu’on a failli lorsque les choses ne vont pas comme on l’aurait choisi. On gagne donc tellement à laisser un peu d’espace autour de nos constats, quels qu’ils soient. Et en fait, peut-être pourrait-on même s’offrir une pause de jugement et d’évaluation, occasionnellement… Oui, peut-être pourrait-on arrêter de chercher des leçons à apprendre, de temps à autre, et utiliser cette énergie pour s’envelopper de bonté et d’amour, tout simplement. Car n’est-ce pas ce que toutes ces leçons et ces pseudo échecs tentent de nous apprendre, ultimement?

Bon lundi magique! (Si vous connaissez des personnes qui ont le sentiment d’avoir failli, j’apprécierais grandement si vous partagiez ce message avec eux. Merci!)

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53 réflexions au sujet de “Le succès, l’échec et la méga zone grise

  1. Bonjour Marie. A l’évidence les vibrations de Bali font jaillir toute la lumière et la profonde sagesse que vous incarnez. Votre méditation est juste et va en aider plus d’un(e) à relativiser ce qu’ils considèrent à tort comme un échec alors que c’est un apprentissage…
    Et puisque vous êtes à Bali, puis je vous suggérer de lire « L’homme qui voulait être heureux »de Laurent Gounelle, son histoire il l’a vécue à Bali également. Vivez un merveilleux séjour. Je vous serre contre mon cœur et vous embrasse.

      1. Bonjour Marie-Pier,
        La citation qui m’inspire sur le sujet et celle de Nelson Mandela :
        « A chaque fois que je joue, soit je gagne, soit j’apprends ! »
        Très belle journée dans la joie d’être en vie.
        Bien musicalement,
        Thierry

  2. Bonjour Marie-Pier,
    Un grand merci pour tes partages et ton ouverture de cœur. Après avoir beaucoup lutté, on rencontre la joie du vide. Cet espace de silence où tout est juste. Deux phrases que j’ai reçues ce week end :
    L’Etre est un arbre de Vie qui donne des fruits à chaque saison !
    Le sage traverse la vie comme une coquille vide !

    ❤️

  3. Je suis complètement dans cette phase post échec ou pseudo échec, tout au moins d’un engagement total dans une voie (abandon travail, fait 10000 km pour un changement de vie total, immersion dans un milieu alternatif engagé), pour découvrir que les écueils et la réalité sont les mêmes que dans l’autre monde, ..celui que je laissais..
    je me suis entêtée 5 ans, pour être sûre, jamais je renonçais, .. et je viens seulement de quitter, lasse, mais sans certitude au fond du coeur.
    J’aime votre façon de dire que le temps n’est pas au jugement ni au bilan. Le temps se chargera de mettre en perspective ce qui était juste , ce qui était bon. Les grains de sable et les épreuves elles sont bien vite en exergue, mais elles prennent souvent trop de place, c’est pourquoi je pense également qu’il est nécessaire de laisser le temps faire son oeuvre d’analyste….. merci pour votre bonté et ouverture de coeur , merci également à Bernadette pour sa référence à la joie du vide!

    1. Marie-Pier Charron dit:

      Je suis bien d’accord… Et quelle belle expérience vous avez eue, et quels riches constats vous avez faits! Si vous avez envie d’écrire un témoignage pour les miracles du mercredi, ce serait très apprécié : http://www.matinmagique.com/miracle/

      Parfait, la douloureuse perte d’une illusion est le chemin le plus rapide vers la vérité.

      Bonne continuation sur ce beau chemin plein de surprises!

    2. Bravo Florence,

      Votre réponse est bien en écho avec le sujet du jour, c’est clair, concis et ressenti.
      Madeleine

  4. Analyse très pertinente . Je me retrouve souvent dans tes commentaires ,mais cette fois , de façon plus intime … ça me parle fort ce que tu dis là ..c’est très bien exprimé ,tu donnes un éclairage positif et lumineux à une situation qui pourrait sembler triste et sombre au premier abord .. Toujours : Confiance en l’Amour ! Merci Marie-Pier.
    Au plaisir de te lire .

  5. Ce que tu dis m’est arrivé deux fois dans des relations amoureuses. Et quand tu parles de « complexe et nuancé », tout est dit!
    J’ai vécu avec ces deux personnes très importantes pour moi (nous avions des choses à faire ou finir ensemble d’un point de vue karmique). Et je me suis sentie prise en étau entre mon intuition qui me disait à la fois vas-y et n’y vas pas! Bref, j’ai appris énormement à chaque fois malgré la souffrance.

    Je pense qu’il n’y a pas d’échec ou de succès. Il y a : j’apprends, j’évolue (donc je gagne à tous les coups si je suis capable d’en tirer les leçons et de pardonner – parce que c’est toujours de guerir le coeur dont il s’agit!)

    Il y a des tranches de vie avec certaines personnes… jusqu’à ce que l’on rencontre son « âme soeur ». Et je pressens qu’on ne la rencontre que lorsqu’on à appris à s’aimer.

    Coralie de tupeuxlefaire.com

    1. Bizarre je ne lis presque jamais les commentaires et aujourd’hui je prends le temps de lire et ce commentaire est le reflet de ma vie et me donne une clef, merci du fond du cœur.
      Je veux continuer à croire en l’Amour, je reste optimiste et je me dis que j’ai de la chance de vivre plusieurs vies en une, ma façon de rendre positives ces tranches de vies.
      Merci a chacun de ces hommes pour tout ce qu’ils ont révélés en moi, merci à mon ame pour continuer à avancer et aimer la vie.
      Merci la vie

  6. La guérison est un processus très doux qui nécessite seulement (!) que l’on dise « okay  » !

  7. J’ai lu ce matin avec joie vos commentaires, vous les autres internautes. Tiens! est-ce que ce mot qui me fait penser à « inter… » et à « natation, nager… » voudrait dire: « capables de nager dans l’espace intermédiaire – celui de la rencontre, de l’émergence – en le créant »?
    Merci à vous, internautes créateurs de matins magiques. Merci à vous et à toi, Marie-Pier!
    Joelle

  8. Françoise Gagnon dit:

    Bonjour Marie,

    Après lecture du Matin Magique ci-haut, je me permets de donner mon opinion personnelle et faire mon propre constat. La vie sur terre, n’est que destin.

    Il y a quelques années, alors que j’étais en réflexion profonde du sens à donner à ma vie, j’en suis venue à la conclusion que je n’étais absolument pas maître de mon destin, de ce qui m’arrivait. Que ce soit dans les grands bonheurs tout comme les grands malheurs de ma vie.

    Je me suis vraiment mise à réfléchir sur le sens profond de ce que pouvait bien être ma vie, la vie. Et quel en était ce sens profond pour moi.

    Après avoir cumulé, « échecs et réussites » comme on tend à les appeler, j’en suis venue à la conclusion que la vie, ma vie ainsi que celle de chaque êtee, vivant sur cette planète était en réalité, son destin. Toujours selon moi, ce fameux destin n’est pas programmable car, il a plutôt déjà été programmé avec, probablement mes « guides » et moi-même pendant que j’étais dans l’au-delà, dans l’autre dimension lors de mon dernier passage. Tout cela afin de venir réparer, les culbutes de ma vie d’avant. Réparer dans l’Amour, cette avant dernière vie terrestre.

    Maintenant, je sais que je ne peux donc pas dans cette vie-ci. Impossible pour moi ou quiconque, de changer quoi que ce soit à cette nouvelle programmation. Pendant que je suis incarnée ici, je ne fais que défiler mon existence, telle qu’elle est inscrite sur mon disque dur d’incarnation (comme lorsqu’on place un DVD dans un lecteur et que l’on visionne le film qui est copié dessus). Que je « rewind » ou que je « forward » le DVD, peu importe à quel endroit, ce sera toujours l’image prévue à telle minute, qui apparaîtra et je ne pourrai jamais rien changer à cela car tout y est copié au millionième de seconde. Chaque expérience, chaque geste, chaque attitude, chaque parole, TOUT, absolument tout, y est inscrit. Je ne peux donc, plus voir mes expériences de vie présente comme étant des réussites ou des échecs mais plutôt comme des expériences inscrites d’avance, de ma nouvelle vie terrestre réparatrice. Les réparations que je dois faire « maintenant » sur ma vie d’avant, et qui sont aussi accompagnées de moments de grâce qui entrecoupent ces expériences, « dites » plus demandantes.

    Ma vie intérieure ne souffre plus car je sais, que ce qui se doit d’être, sera. Que je le veuille ou non, tout est là, tout est inscrit, là. De la seconde à la minute, de la minute à l’heure, de l’heure à la journée, de la journée à la semaine, de la semaine au mois, du mois à l’année et ainsi de suite, jusqu’à ma finalité terrestre.

    Et qu’en sera-t-il de mon prochain voyage sur terre? Devrai-je revenir? Peut-être? Qui sait? Je sais que l »Univers sait… Si cela se doit d’être, ce le sera!
    Si c’est écrit dans le ciel!

    Maintenant, jesuis heureuse car…. JE SUIS.

    Françoise Gagnon
    Lévis, Québec

  9. Marc Lassoie dit:

    Chère Marie-Pier et tous,
    Voici mon témoignage sur le texte de ce jour.
    Autrefois j’étais psychothérapeute et j’ai souvent été confronté à cette question : Mais qu’est-ce que j’ai fait pour mériter ça. L’idée de rétribution ou de punition de Dieu ou de l’Univers a malheureusement la vie dure.
    Il n’y a pas très longtemps un de mes vieux profs de psycho, qui est fort intéressé par la Bible, me parlait du livre de Job dans lequel la maladie et la misère sont plutôt vu comme un training que Dieu donne à Job. Toutefois il y est question de moyens de plus en plus durs employés par Dieu pour que l’on comprenne la cause spirituelle de la maladie et cela ne me plaît pas.
    Je préfère de loin les mystiques chrétiens comme Maurice Zundell par exemple qui voit Dieu comme souffrant avec nous et en nous. Ou encore Victor Hugo qui dans son magnifique poème « Etre c’est aimer » cadre assez bien, selon moi, le vrai « Dieu », Dieu n’étant qu’un mot symbolisant l’absolu.
    Ou encore Tich Nath Han qui écrit dans son livre « Marcher » : « tous nos ancêtre et toutes les générations futures sont toujours présents en nous. Le bonheur n’est pas une affaire individuelle. Tant que les ancêtres que nous portons en nous souffrent, nous ne pouvons être heureux et nous transmettons cette souffrance à nos enfants et à leurs enfants ». Il termine ce passage en disant que si nous pouvons faire des pas en pleine conscience avec la terre nous le faisons pour nous-mêmes et pour toutes les générations passées et à venir et que nous arriverons tous en même temps et nous trouverons ensemble la paix et le bonheur.
    Il y a quelques années une psy canadienne, Carol Ann Rowland, était venue en Belgique pour donner un séminaire sur sa méthode de thérapie le Zensight. Elle avait demandé un(e) volontaire dans l’assistance et une consœur psychologue s’était portée volontaire. Ayant eut un cancer cette consœur se disait qu’elle n’avait pas compris la leçon, qu’elle n’était pas quelqu’un de bien ni d’assez évoluée et que donc le cancer reviendrait et elle en était bien sûr catastrophée. Dans le cours de son intervention Carol Ann a dit « Je veux que votre inconscient intègre bien ceci au fond de lui qu’il peut arriver des choses très mauvaises à des personne très bien ». J’ai beaucoup apprécié.
    Selon Tich Nath Han l’adresse des grands Etres, si on les cherche bien sûr, est : ICI ET MAINTENANT :-).
    Bien cordialement et bonne route à tous.
    Marc.

  10. bonjour Marie,bonjour à tous et à toutes,

    seulement BRAVO BRAVO BRAVO pour ce texte…

    Je vous souhaite une agréable journée.

    Yannick

  11. Merci Marie-Pier pour ce message qui, comme d’habitude, tombe « à pic! »
    J’ai souvent tendance à considérer que je n’ai rien « construit » dans ma vie, lorsque je mesure à l’aune de la vie sociale et professionnelle.
    Je n’ai pas une carrière professionnelle « digne » (sic ! ) de ce nom, je ne suis pas propriétaire de ma maison et n’ai pas d’argent.
    J’ai vécu des relations « pas évidentes », où la joie de vivre était souvent absente.
    Je me suis retrouvée seule, pour enfin me retrouver moi !
    Et j’ai une grande fille – aujourd’hui une jeune femme – merveilleuse avec laquelle une belle relation se construit, semaine après semaine.
    Alors oui, ma vie est à la fois des échecs et des réussites, et cela n’a pas tellement d’importance: je continue d’apprendre et je remercie la vie !

  12. Si vous désirez aller à Québec en prenant l’autoroute 40 et qu’à travers les méandres des réparation de la ville de Montréal, vous vous retrouviez sur l’autoroute 20, considèreriez-vous cela comme un échec? Non, un incident de parcours.

    Si vous décidiez de refaire votre cuisine et que vous soyez un bon bricoleur, mais qu’après le début des travaux, vous vous rendiez compte que la tâche est trop lourde pour votre capacité physique, considèreriez-vous cela comme un échec? Non, vous n’aviez pas pensez à demander de l’aide.

    Si vous êtes dans une relation amoureuse et qu’après un certain temps, vous vous rendiez compte que vous n’êtes pas avec la bonne personne pour faire un bout de vie, en quoi est-ce un échec? Vous n’aviez pas le bon partenaire pour compléter votre voyage.

    Même lorsqu’une jeune personne laisse l’école en secondaire 3, je ne considère pas cela comme un échec, car il est toujours possible plus tard de reprendre ses études et terminer son secondaire. Et après avoir complété son secondaire, est-ce que nous dirons que cette personne a échoué dans ses études parce qu’elle ne s’est pas rendue à l’université?

    Pour moi, tant qu’il reste une possibilité de se reprendre, de recommencer, de changer d’outil, de méthode ou de partenaire, de se faire aider par un autre, il n’y a pas d’échec. Tant qu’il y a quelque chose à apprendre sur soi, il y a une leçon à tirer de l’expérience ou une possibilité de grandir intérieurement. Ce n’est pas un échec.

    Voyez-vous dans le courant de nos études, nous avons des questionnaires à compléter. Parfois on obtient une note de 80% et d’autre fois on obtient 50%. Ces notes de parcours ne sont que des indicateurs de notre progression dans le cours suivi. Lorsque l’on termine son secondaire, on reçoit un papier sur lequel il est dit que nous avons complété le cours secondaire avec une note générale de 72%. Est-ce un échec par rapport à celui qui termine avec 88%?

    La vie nous envoie plein de tests tout au long de notre vie. Ce ne sont que des indicateurs de notre progression personnelle, pour savoir où nous en sommes dans nos leçons individuelles. Pourquoi? Parce que selon moi, nous sommes sur terre pour qu’individuellement nous nous développions, afin qu’ultimement la collectivité se développe.

    À titre d’exemple de ceci, pensez à Edison qui a produit 3223 ampoules électriques avant d’avoir finalement la bonne recette. Parlerons-nous de 3222 échecs? Vous connaissez la bonne réponse à cette dernière question. Tout est dans la manière de percevoir les choses.

    Et vous Marie Pier, qu’avez-vous appris sur vous-même avec cette dernière expérience moins agréable et qui pourrait servir votre collectivité de Matin Magiciens?

  13. Ton histoire me rejoint beaucoup. Je suis partie de ma région il y a un peu plus d’un an. J’avais besoin d’éloignement. Les planètes s’étaient alignées pour que je réalise ce périple. Tout n’a pas été comme je le voulais. Le sentiment d’échec m’a envahi lorsque j’ai dû rebroussé chemin et revenir dans mon patelin. Puis, après beaucoup d’introspection, j’ai réalisé que c’était ce que j’avais à faire. J’ai compris ce que j’avais perdu (mon 15%) mais aussi ce que j’avais gagné (mon 85%). Mais les gens ne comprennent que ce que tu as perdu. Je me suis sentie obligée de raconter que ça avait été positif pour moi. Que d’énergie gaspillée, je comprends avec ce que tu as écrit que les autres n’ont pas besoin de savoir. Moi, je sais et c’est ce qu’il y a de plus important et ce que les autres pensent (que j’ai été un peu folle) ne m’appartient pas. Merci

  14. Pierre Bélisle dit:

    Ce matin Magique me ramène au concept d’autotélisme utilisé par Csikszentmihalyi pour décrire les individus qui fonctionnent régulièrement « dans la Zone ».
    Le mot Autotélisme est composé de deux racines grecques « autós » (« soi-même ») et « télos » (« but »). Une activité est dite autotélique lorsqu’elle est entreprise sans autre but qu’elle-même.
    Selon Csikszentmihalyi, un individu autotélique :
    • Expérimente le « flow » dans son travail, sa vie familiale, ses relations avec les autres, dans des activités banales de la vie quotidienne et même quand il est seul et inactif,
    • N’a pas un grand besoin de possession, de distractions, de confort, de pouvoir ou de célébrité, car presque tout ce qu’il fait l’enrichit intérieurement
    • Est moins dépendant des récompenses extérieures qui motivent les autres à se satisfaire d’un quotidien routinier, vide de sens.
    • Est plus autonome, plus indépendant, parce qu’on ne le manipule pas facilement à coup de menaces ou de récompenses extérieures.
    • Est plus impliqué dans tout ce qui l’entoure parce qu’il est pleinement investi dans le courant de la vie.
    • Semble avoir une énergie psychique inépuisable,
    • Est plus attentif, remarque plus de détails, s’intéresse volontiers à quelque chose sans en attendre de récompense immédiate.
    • A une attitude joyeuse de curiosité, une volonté de comprendre, de résoudre des problèmes.
    • A un intérêt désintéressé : son attention est dénuée d’ambition et d’objectifs personnels.
    • Est moins préoccupé par lui-même,
    • Investit plus d’énergie psychique dans son rapport à la vie.

    Cela s’apparente au mode d’action préconisé dans la Bhagavad-Gita: l’action juste sans aucune attente quant au résultat.

    Namasté

  15. Tes messages me font tellement, tellement de bien et je suis si heureuse du coup que tu existes. Tu es comme un baume au coeur sur mon coeur qui souffre tant. Je suppose que c’est parce que je souffre encore trop violemment de ma rupture amoureuse que je ne peux pas ressentir tout ce que j’ai lu, que je suis également incapable de discerner ce qui relève de la peur et ce qui relève de l’amour dans mes actes et dans mes paroles.. je ne suis que pleurs et cris plus ou moins contenus.. j’aurais besoin d’un coach personnel pour m’aider au quotidien, à qui je pourrais téléphoner dans mes moments de panique ou de désespoir. Ma thérapeute est très bien, mais ne me suffit pas pour affronter la douloureuse réalité. Désolée pour ce mot si sombre….

  16. Bonjour Marie-Pier, depuis une semaine je vis un grand bouleversement dans ma vie. Après 30 ans de mariage, mon mari a demandé une séparation. Je sais que les dernières années n’ont pas été très facile. Mais je me disais toujours qu’on reprendrais le dessus. Je suis complètement détruite. Je ne sais plus ce que représente ma vie. Je suis une thérapie depuis un an, et là on m’a prescrit des antidépresseur. Mais je suis complètement perdue. Je ne sais pas à quoi me rattacher. J’ai lu ton mot de ce matin et je garde espoir d’avancer vers la bonne direction. Merci

    1. Marie-Pier Charron dit:

      Je suis avec toi de tout coeur, chère Dyane. Je peux seulement imaginer le choc que tu vis. Prends bien soin de toi, un moment à la fois. xox

  17. Bon matin à toi chère Marie,
    J’ai 75 ans, donc une longue expérience de Vie, des merveilleuses, certaines affreusement difficiles, et surtout beaucoup de tâtonnements, de questions, de recherches…
    Je suis une chercheuse d’Absolu, 10 ans de recherche en psychologie pour apprendre à me connaître et à la fois, une recherche spirituelle sous tous les courants de pensées… Puis un jour je me suis dit : « Pourquoi ne pas tenter de connaître le Jésus qu’on m’a présenté dans mon enfance, lequel je n’avais jamais souhaité m’approcher, peut-être parce que trop proche, trop facile, pas du tout « exotique ».

    Cette démarche à été longue, remplie de doutes, de questions, mais au bout du compte j’ai compris une chose: Ma soif d’Absolu, rien ni personne ne pouvait venir la combler, j’en ai fait si souvent l’expérience, ayant été plutôt comblée par la Vie, même à travers mes innombrables désillusions.

    Ma découverte, elle est venue de l’intérieur, un jour j’ai été saisie par cette certitude : « J’ai été créée par Amour et pour l’amour, j’ai un Dieu intérieur, qui est à la fois Père et Mère pour moi, son Amour pour moi est indéfectible, je peux aller puiser à cet espace intérieur et m’y baigner tant que je veux. En ce lieu je suis totalement libre! C’est le message qu’est venu livré Son Fils: « Vous êtes libres ».

    Libre d’accueillir, libre de refuser, mais surtout libre d’y plonger comme peut le vivre le tout petit enfant qui se sent infiniment aimé par son papa et sa maman!

    Rien de plus simple, rien de plus facile, mais c’est pourtant le chemin le moins fréquenté -comme dirait Scott Peck-… Pourquoi? Justement parce que trop facile, l’être humain est tellement compliqué!!!

    Depuis ma vie, mon univers, n’a pas changé, je suis demeurée sur place -j’ai le même homme dans ma vie, 56 ans de Vie commune- ça n’aura pas été facile, mais je reconnais aujourd’hui que c’est bien plus ma soif d’Absolu qui m’a fait souffrir. C’est que cet Absolu je le cherchais au-dehors et c’est au-dedans que j’étais attendue…Rien ni personne n’aurait pu venir combler ce trou sans fond.

    St-Augustin lui l’avait trouvé et je le cite: « Je Te cherchais dehors, Tu étais au-dedans Dieu ».

    Voilà c’est mon secret!

    Saint Augustin d’Hipone (354-430) Confessions 10,27

    Liane

    1. Totalement d’accord avec toi Liane. Ce n’est nullement parce que j’ai le même âge que toi, mais c’est parce que j’ai cherché dehors jusqu’à l’âge de 63 ans Celui qui m’habitait depuis toujours. Mes nombreuses relations amoureuses furent des échecs tout simplement parce que je ne savais pas aimer. La femme que j’aimais étant décédée après 17 ans de vie de couple, ensemble avec nos trois enfants, j’ai fermé la porte à l’amour véritable pour ne plus avoir à souffrir. Après quelques années de réflexion, de démarches aidantes, j’ai compris que ces relations que je jugeais comme des échecs, m’avaient été offertes par la Vie pour que j’apprenne à aimer.
      Et me voilà maintenant depuis 2004 en couple avec une femme qui m’aide énormément à réussir mon apprentissage à aimer. Je n’ai que de la gratitude dans mon cœur d’avoir conscience, de voir et de profiter de ces occasions pour améliorer ma façon d’aimer. Personne n’osera croire que c’est toujours facile, mais moi je sais que c’est possible, avec Celui qui m’habite. À toutes les personnes qui cherchent un peu partout, sans jamais rien trouver autre chose que désolation, je n’ai qu’à vous souhaiter: Puissiez-vous Le trouver maintenant!

    2. Marc Lassoie dit:

      Bonjour Liane,
      J’aime ton témoignage car il ressemble à mon cheminement :-). Actuellement je participe à un groupe de partage sur le mystique Maurice Zundell qui cite souvent Saint Augustin. Je te recommande la lecture de Maurice, si tu ne le connais pas, que je lis et relis depuis des années. Une de ses expressions qui me plaît est « Dieu est toujours déjà la ». Il y a aussi le magnifique poème de Victor Hugo ; « Ame, être c’est aimer ».
      Bonne continuation.
      Cordialement.
      Marc.

  18. Bonjour Marie-Pier,
    Ton message ce matin me touche beaucoup; comme bien d’autres, sans aucun doute.
    La citation du cours en miracles me semble certes à propos.
    Ce que je perçois de ton message, à première lecture (il gagne à être relu), c’est aussi de l’amour envers soi dans un sens profond d’acceptation. Acceptation de soi, acceptation des circonstances, et, en quelque sorte, confiance dans un lâcher-prise.
    La vie, je pense, est une école de l’être, et on ne sait pas toujours quel est l’aboutissement des apprentissages qu’elle nous présente. Chacun de ceux-ci est une perle, une pierre, brutes et précieuses en quelque sorte, sur le collier de la vie, qui se construit au fil du chemin que l’on marche. Un jour, nous aurons vraisemblablement une perspective plus claire du collier en question.
    Merci du fond du coeur de ce que tu partages avec nous, lecteurs.
    Je te serre bien fort en pensée. Les gains en sagesse, qui viennent parfois avec quelques bleus, s’agrémentent tout de même bien de compréhension et de compassion de la part de ceux qui nous entourent!

  19. J’ai vécu une rupture dernièrement , au mois de mai 2016 , où j’ai aimé profondément la femme qui était avec moi ( deux ans en relation exactement ) , nous avions passé deux mois ensemble dans un voyage grandiose , à marcher dans les Pyrénées sur le côté de l’Espagne , en autonomie complète , un voyage que je n’oublierai jamais d’ailleurs , des sommets jusqu’à 2800 mètres , tout un voyage , toute une méditation cette marche en montagne … J’étais parti avec l’intention , peu importe ce qui arriverait , de faire passer le voyage en premier , et qu’on le terminerait ensemble , et c’est ce qui arriva … Tout cela pour dire , que je pensais que c’était la bonne compagne dans ma vie , j’étais prêt à tout , et je me suis rendu compte , au fil du temps , et ma compagne fut tout le temps très authentique avec moi , et en même temps je ne voulais pas voir que c’était à sens unique , elle m’aimait à sa façon , et cela je ne peux dire le contraire … Ce fut vraiment une déchirure dans mon coeur , lorsqu’elle décida de choisir une autre personne dans sa vie , pour continuer son chemin … j’ai pleuré énormément , je me suis dit qu’est-ce que j’avais pas , que l’autre avait , j’avais de la difficulté à lâcher-prise , au fil des mois , j’ai lâcher-prise et je me suis regardé aller tout simplement et j’accueillais qui j’étais à travers cela , ma peine , mes réactions dans toute mon humanité , je broyais du noir aussi … je suis dans un groupe d’hommes Réseau Homme Québec , où l’on partage en toute confidentialité , et cela m’a aidé , dans un week-end organisé cet automne , où l’on avait choisi de s’auto-animer , habituellement on fait venir des conférenciers, on était plus proche cette fois-ci , de chacun … et un de mes confrères , m’a écouté dans la peine que j’avais encore , lors d’une marche en forêt, et après il m’a dit , tu sais Serge , cet amour profond que tu avais dans ton coeur , cela n’a rien à voir avec l’autre personne , cela t’appartient totalement , tu peux le réinventer n’importe quand , il est dans ton coeur cet amour ; et à ce moment-là , j’ai compris que mon bonheur ne dépendait pas des autres , mais bel et bien de moi … j’ai vu toutes les fois où je m’étais oublié et laissé tomber , pour l’autre … Hum !!! quelle délivrance , et depuis ce temps , je suis beaucoup plus léger , et je vois plus ma valeur , ma grandeur et c’est un peu tout ça qui m’a fait prendre le cours de Magie , lorsque j’ai vu les vidéos de présentation , ça m’a allumé , c’est cela que je veux maintenant dans ma vie , tout part de moi et non de l’autre , je le comprends mieux maintenant , et depuis le 17 octobre , je suis dans le cours de Magie , et quelle belle magie qui se passe avec moi , et je crois toujours que je peux toujours aimé profondément dans la liberté d’être moi-même en tout temps maintenant … Je vois bien le cadeau que cette femme m »a fait dans ma vie, et nous avons reparlé tous les deux , et j’ai compris que l’amour peut être différent pour les autres , et nous restons de bons amis , et maintenant , je vois , que c’est bel et bien une amie , et que la vie continue , mon coeur est toujours plein d’amour , et il y a bien des façons de le donner cet amour au plus profond de moi … Merci à l’Univers , d’avoir attiré Matin Magique dans ma vie , et l’écrivaine qui est toi Marie-Pier , qui fait une différence dans la vie de plein de gens , j’aimerais bien te rencontrer un jour , je le mets dans l’Univers … merci du cours de Magie ( qui est si simple et puissant en même temps ) et aussi de ce que tu ES , tout simplement …. Je te souhaite un beau voyage de guérison à Bali … Gros câlin Serge xx

  20. Les échecs, les succès, comme tu dis si bien, c’est toujours selon notre propre perception; et avec toutes « les mémoires collectives » de notre conditionnement humain, d’apprendre à se dire « Je me pardonne », pour tout, tout ce que je ne comprends pas et qui arrive, tout ce qui est inconscient, tout ce que je n’accepte pas….. ça devient le premier vers Qui on est vraiment !
    Merci de tes témoignages, on s’y retrouve soi-même toujours un peu

  21. Bonjour,
    J’ai vécu une histoire similaire, en demeurant dans une relation de 12 ans qui aurait due se terminer après 8 ans. La peur de l’échec, la peur des jugements de notre entourage et j’avais toujours l’espoir de sauver ce qui ne pouvait pas être sauvé. Avec le recul, tout vient à point finalement et je suis en paix avec ma décision et de me reconstruire pour le mieux.

  22. Manon Lamoureux dit:

    Bonjour Marie-Pier,

    Ton texte aurait pu être le mien également. Et oui je m’enveloppe de douceur et d’amour après un gros désaccord avec mon fils. Je ne vois plus mes deux mignonnes petites filles mais au delà de ça en ce moment, je vis un passage à vide très agréable. Je ne perd pas espoir en la vie mais je prend une pause.

    Merci de nous faire voyager avec toi !!

  23. J’adore ton texte car je me suis aussi fait cette réflexion et avec le temps, quand je regarde mes expériences et mon vécu, j’en suis arrivée à me dire qu’il n’y a pas d’échec. Le fait de ne pas atteindre un objectif que je me suis fixé m’amène à réfléchir, à tenter de voir un autre angle ou à chercher le message ce qui est en fait un cadeau pour moi. D’un autre côté, si j’atteins mon objectif, peu importe ce que j’ai fait pour y arriver, il y a aussi, sur le chemin, des cadeaux faits par la vie et qui ont facilité le les choses : des gens que l’on croise par hasard et qui nous apportent leur soutien ou leurs conseils, des circonstances inattendues qui deviennent des opportunités, etc. Finalement, si on accepte que rien n’est perfection et que tout est mouvement, c’est-à-dire « vie » alors l’échec n’existe pas réellement mais l’erreur, elle, devient la porte ouvrant sur l’apprentissage qui lui-même débouche sur la croissance et l’amélioration de ce que je suis. Alors où donc est l’échec ?

  24. Bonjour,
    Ces réflexion me font penser à une situation vécue il y a un an environ.
    Je passait par une phase fort difficile de ma vie avec beaucoup de stress et d’angoisses.
    En même temps je vivais ce qui, dans ma tête aurais du être dans les plus beaux moments de ma vie car j’attendais la vie. Pour pleins de raisons le tableau ne ressemblais pas à une réussite et je ne savais quoi penser de la suite à venir. Et un jours, partageants mes angoisses avec la sage femme, elle me dit… Mais tu sais, le juge ment!
    Dans tous les cas fais de ton mieux en accord avec ton coeur et dans la bienveillance envers toi même . Cette phrase m’as beaucoup aidé et lorsque le juge frappe à ma porte aujourd’hui, je sais qu’il ment.
    Merci pour le message de ce matin que j’ai fini de lire ce soir!

  25. Bonsoir Marie-Pier,

    ton parcours m’a impressionnée…..
    Va voir sur You tube FRENCH – Mooji en Français – Sous-Titres
    Si, si, vas-y!
    Avec beaucoup d’amitié

  26. Bonsoir Marie-Pier,
    Ton témoignage m’a encore une fois bien émue. Combien de réflexion tu as pu avoir pour en arriver à cette rencontre avec ton âme?
    Il y a an, j’ai vécu des retrouvailles merveilleuses avec un ancien Chum… nous avons pris un appartement ensemble… 4 mois plutard, nous cherchions respectivement un appartement. 4 mois ou j’ai eu l’impression d’avoir vécus toute une vie à ses côtés.
    Ton régard sur le pourcentage d’échecs et de réussite, m’impressionne beaucoup… je ne l’avais pas vu comme cela, mais plus comme un retour à nous même qui nous étaient nécessaire. Avec ton regard, sur ce que nous avons vécus, je dirai que nous avons été 100 % dans la réussite pour se retrouver l’un et l’autre dans ce que j’appelle « ce QUE nous sommes et Qui nous sommes ».
    A ce jour, je sais (je voudrai dire l’un comme l’autre mais je ne suis pas dans ses « baskets ») je ne serai pas celle que je suis aujourd hui si je n’avais pas vécu cette expérience.
    Retour sur soi-même, avoir dépasser mes limites, avoir fait des erreurs, avoir des fait des bonnes choses… surtout ce que j’ai appris et cela est valable dans toutes les sphères de la vie, c’est que nous sommes tous en APPRENTISSAGE. Et dans ce mot, je lis Apprentis Sage…. alors merci à la vie, j’avance toujours et je suis toujours en apprentis sage et le serait jusqu’à et surtout à mon dernier souffle.
    Merci de ton témoignage. Je te souhaite tous pleins d’apprentis sage.

  27. Rétrolien: Le succès, l’échec et la méga zone grise – Votre VIE Votre CHOIX

  28. Bonjour, c’est vrai que ce n’est pas si simple de savoir ce qui est un succès et ce qui ne l’est pas. Je le sais pour avoir vécu une situation où je croyais, et il me semblait que ça ne pouvait pas être autrement, qu’une certaine situation était un succès. En rétrospective (ça fait 16 ans que ça s’est produit), je suis moins certaine que c’est le cas. Je le soupçonne parce qu’il me semble que si c’est bon pour moi, ça ne devrait pas me donner un burn-out. Ça m’a pris deux ans à m’en sortir, mais je suis restée avec une santé fragile. Je trouve que c’est un prix trop cher payé, mais à l’époque j’aurais affirmé le contraire

  29. Bonjour marie _pierre: j’aime beaucoup tes » leçons  » de vie.
    Hé oui, la vie n’est pas toujours tendre.C’est ce que pense la plupart des gens.
    Pour ma part, je pense que nous nous sommes réincarnés pour vivre des expériences qui doivent nous mener à notre « plan de vie  » que nous avions choisie avant de re-naitre.
    Evidemment plus nous allons « ds le mauvais sens », plus les leçons » de vie sont dures.
    Le secret, selon moi, c’est d’accueillir – avec amour _ tout ce dont la vie nous apporte.
    Accueillir et accepter, ainsi, notre « vision » est plus claire, nous pouvons « entendre » ce que notre ame a à nous dire, faire les bons choix.
    Car chacun de nous sait au plus profond de lui « sa vérité », enfin , faut’_il arreter de « crier » pour pouvoir l’entendre.Merci pour tous.
    Puisse tu trouver la paix.marie_ pierre

  30. Bonjour Marie-Pier,
    Ce texte est vraiment extraordinaire et est venu beaucoup m’interpeller. Que de profondeur et de vécu émergent dans ce texte et nous rappellent l’importance de ne pas être trop sévère avec nous-mêmes lorsque nous traversons pareils événements de notre vie.
    Pour ma part, j’ai appris que le plus important n’est pas nécessairement la victoire mais plutôt le combat, c.a.d. la détermination et la conviction profonde qui nous animent, lorsque nous sentons au fond de notre âme qu’il faut aller jusqu’au bout du chemin pour aller à la rencontre de soi. Rendu là, nous sommes toujours gagnants.
    J’apprécie tellement vos chroniques et elles me font le plus grand bien. Bravo!

  31. Baroni Catherine dit:

    Pendant des années, j’ai beaucoup souffert en silence dans ma vie de femme. Humiliation, dénigrement, mensonge, manipulation, indifférence…et puis un jour les coups sont tombés. Au fil des mois, ma santé c’est dégradée: asthme nerveux, paralysie faciale, trouble psychomoteur….Et puis un jour ma petite soeur m’a dit, j’ai quelque chose à te faire lire. Et j’ai lu: « C’est tout au fond de soi, dans l’obscurité des failles profondes que l’on trouve parfois la force de se battre pour la lumière. L’amour sans respect n’est pas l’amour. En prendre conscience et le fuir ne constitue ni un échec ni même une défaite, mais une grande, une très grande victoire ». J’ai quitté le domicile conjugale et pour la première fois de ma vie, je suis devenu autonome, je décide ce qui est bon pour moi, je me respecte, je pense à me faire du bien. Mais surtout au fil des mois, je me suis endurcie et j’ai dis plus jamais. J ‘ai pris conscience que j’étais aussi responsable de ce qui m’étais arrivé en ne me respectant pas, en subissant sans me battre.

  32. Ces mots doux à mon coeur résonnent tellement en moi aujourd’hui… Et cette réflexion touche tellement juste ! Que l’on réussisse ou pas en bout de ligne, on a posé les mêmes actes de toute façon !
    Merci pour cette bienveillance envers soi que tu nous propose Marie-Pier.

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