Abonné depuis 2010
Je me donne plus souvent le droit de rêver…

Matin Magique est un accompagnement dans mon cheminement spirituel. Les messages sont diversifiés et, généralement, magiques, tout simplement – de la magie blanche, lumineuse, qui nous aide à ne pas tomber dans le «côté obscur de la force»! J’apprécie particulièrement tout ce qui parle de l’égo.

Matin Magique nous transmet du positif. C’est comme recevoir le message d’une amie, une vraie. Ça m’oblige à prendre cinq minutes de ma vie totalement folle pour respirer et essayer de me concentrer sur le message. Je manque tellement de temps.

Je suis une femme forte pour qui personne n’a de compassion. Mais dans les messages, je ressens cette compassion qui me manque. Et à travers les questions d’autres personnes, j’ai même l’impression qu’on m’écoute, moi.

Est-ce que j’ai évolué durant les trois dernières années, depuis que je suis abonnée? Pas beaucoup. Est-ce que je serais en dépression profonde sans Matin Magique? Peut-être. Car je suis en mode survie depuis quelques années avec la maison, le travail à temps plein, les enfants en bas âge, les études à temps partiel, et tous ces autres pour qui je suis présente… Mais lorsque je prends le temps de lire les messages, je suis présente à moi-même et cela m’aide à survivre. Je conserve ceux sur lesquels j’aimerais méditer et réfléchir un jour où j’aurai plus de temps. Ça viendra et, à ce moment, ça m’aidera à apprendre à vivre. Car oui, ce site est aussi un manuel d’instruction.

J’essaie de moins me dévaloriser. Je me rends compte plus souvent que je suis parfois en train de me flageller et que je dois réaliser que ça ne m’apportera rien. Je me donne plus souvent le droit de rêver, même si je ne tiens pas nécessairement à ce que mes visions se réalisent. Je m’accorde de revisiter mes beaux souvenirs sans me sentir coupable.

J’ai beaucoup aimé les messages concernant le tremblement de terre à Haïti, il y a plusieurs années. Ça faisait changement du discours «On ne peut rien faire». Depuis, j’imagine régulièrement une femme noire, là ou en Afrique, prenant son café le matin, avec un bon pain, respirant l’air frais du matin, un sourire aux lèvres. Je crois que ça fait une différence. J’image une enfant sortie d’un bordel qui retrouve l’estime de soi, la force de pardonner et qui oublie pour se tourner, radieuse, vers l’avenir. J’imagine un prisonnier politique à qui on annonce qu’il est libre. Bref, tout plein de belles images comme ça.

Suzie Richard, Blainville, Canada