Si c’était horrible…

Si c’était à refaire, je referais mes rêves en encore plus grand… Car je sais que la vie est infiniment plus belle que je ne - Georges Bernanos -

Si c’était horrible, ce serait facile de dire non, de monter la barre, de déclarer qu’on mérite mieux et qu’on n’accepte plus de se sacrifier. Oui, s’il n’y avait que des aspects négatifs, on n’hésiterait pas à faire ce qu’il faut pour se libérer.

C’est quand c’est tolérable que c’est plus difficile… Quand notre cœur nous demande un peu plus, ou un peu mieux, mais qu’on est tout de même relativement bien. Quand on n’est pas tout à fait dans notre élément, pas tout à fait comblé, mais qu’on retire tout de même un peu de positif de la situation.

C’est étrange à dire, mais il est souvent plus facile de s’élever au-dessus d’une douleur terrible qu’au-dessus de la médiocrité. Se libérer de l’horreur est un mouvement de survie. À peu près tout le monde a un instinct de survie. Mais renoncer à ce qui nous convient un peu, mais pas tout à fait – déclarer qu’on est digne d’être choyé, non pas seulement contenté – requiert beaucoup, beaucoup de force. Et d’amour, certainement.

Évidemment, si on a tendance à ne jamais être satisfait, notre sentiment d’insatisfaction nous suivra où qu’on soit. La priorité restera toujours de cultiver la paix et la gratitude exactement où l’on est maintenant. Cela dit, si l’on se sent profondément inspiré à avoir plus, sur quelque plan que ce soit, on peut tenir pour acquis qu’il y a une bonne raison. Ce n’est pas le caprice de l’enfant gâté, mais l’appel du héros qui reconnaît en lui le germe des plus belles possibilités, et qui sait qu’il ne tient qu’à lui de les concrétiser.

Bon matin magique!

xox

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