Au sujet des choix difficiles…

On peut attendre que la situation se soit tellement détériorée et que la douleur devienne tellement vive qu’il soit facile de s’en aller. Oui, on peut attendre que le train fonce dans un mur et prenne feu. Il sera alors facile d’en sortir… On n’aura plus rien à perdre. Il n’y aura quasiment pas de décision à prendre, ou de deuil à faire, car on sera rendu au stade où rester est encore plus douloureux que de partir.

Ou on peut s’en aller avant le crash. Oui, on peut faire confiance à ce qu’on ressent et sortir du train alors qu’il est encore intact, non pas parce qu’on a terriblement mal, mais parce qu’on ne va pas terriblement bien, et si on est très honnête envers nous-même, on sait que le train est déjà débarqué des rails.

Parfois, l’option la plus facile est la plus douloureuse – celle où on se retrouve dans une catastrophe, en plein milieu d’un brasier. On peut avoir besoin de se rendre jusque-là pour le croire, on doit le voir de nos propres yeux. Mais parfois, souvent, l’option la plus facile est de faire le choix difficile de partir alors que ça ne va pas si mal et qu’on aime encore certains aspect de la situation. Parce qu’on a déjà pris ce train, ou une autre version… Et bien que la vue soit encore parfois assez agréable, on sait exactement quelle est sa destination.

Bonne journée!

XOX

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