Encore mieux que le bonheur

Les choses qui s’écroulent sont une sorte d’épreuve, mais aussi une sorte de guérison. On pense que l’essentiel est de venir à bout de l’épreuve ou de triompher du problème, mais la vérité est que les choses ne sont pas vraiment résolues. Il y a réconciliation puis écroulement. On les réconcilie encore et elles s’écroulent de nouveau. La guérison vient de ce qu’on laisse de l’espace pour que tout ça se produise : de l’espace pour la douleur, pour le soulagement, pour la tristesse, pour la - Pema Chödrön -

Et si on n’était pas censé être heureux?

C’est une pensée qui peut sembler étrange. On tient généralement pour acquis que c’est le but ultime de notre vie. Oui, on est censé focaliser sur le positif, revisiter tous les soirs notre liste de gratitude, surmonter les obstacles comme des champions. Et le résultat est le bonheur. Tout ce qu’on vit est une étape vers cet objectif.

Dites-moi… Est-ce que ça fonctionne pour vous? Cette idée vous est-elle utile, en rétrospective? Contribue-t-elle à votre bien-être?

Exiger d’être heureux est un peu odieux, quand on pense à ce que comporte une vie humaine. Pour commencer, on doit délaisser notre belle paire d’ailes et atterrir dans un monde dense et lourd qui nous accueille avec une claque sur les fesses. On doit non seulement surmonter des épreuves de toutes sortes, mais composer avec de mystérieuses blessures de l’âme et divers mouvements cosmiques qui nous font vivre des remous incompréhensibles. On doit cohabiter avec cet ego qui ne se sent jamais satisfait, ou à la hauteur, ou en sécurité. Vivre dans un corps qui nous limite et qui devient douloureux par moments. Faire face à notre mort, ainsi qu’à celle des personnes qu’on aime plus que tout au monde, et vivre chaque moment conscient de ce qui nous attend. On doit aussi être témoin de la douleur de nos proches, et de celle de nos millions de frères et sœurs partout sur la planète. Donc oui, on doit faire tout cela. Oh, et on doit être heureux en plus?

Si le but de la vie était d’être heureux, il me semble qu’elle serait cruelle. Ce serait comme nous faire jouer à un jeu truqué dont on est certain de sortir perdant.

Je ne sais pas ce que vous en pensez, mais si on regarde la réalité objectivement, il semble assez clair que le but (présumant qu’il y en a un… croisons les doigts! ;) n’est pas de nous combler, mais au contraire de nous détruire – de briser les parties de nous qui sont fragiles, afin qu’on ait la motivation de découvrir notre véritable force. On reçoit des bonbons, puis ils nous sont enlevés, encore et encore, jusqu’à ce qu’on en ait assez des hauts et des bas et qu’on parte à la recherche de cet espace intérieur sacré qui ne peut être ébranlé. N’est-ce pas votre expérience?

Bien sûr, il y a les colibris. Et les sourires. La bonté spontanée des gens. Le chocolat noir. Le soleil et l’océan. La musique de Mercedes Bahleda (à mon avis, ça vaut la peine de s’être incarné juste pour entendre son Ave Maria). Il y a une quantité incroyable de petits et de grands bonheurs au quotidien, et on gagne tellement, comme on nous le répète d’ailleurs régulièrement, à les savourer encore davantage. Oh, c’est un fait, on reçoit une foule de cadeaux qu’on remarque souvent à peine. Cela dit, peut-être pouvons-nous nous donner un peu plus de crédit… Car savourer ces petits trésors alors qu’on vit une existence humaine remplie de responsabilités, de deuils et de défis est parfois comme essayer de savourer un verre de vin en regardant notre maison se faire réduire en cendres. C’est difficile. Parfois, c’est impossible. Et quand on est vraiment au bout de nous-mêmes, le geste le plus sain et le plus courageux n’est souvent pas d’essayer de savourer joyeusement notre verre de vin, mais de se permettre de le fracasser sur le sol.

Il existe une gamme complète d’émotions humaines – la colère, la rage, l’enthousiasme, la gratitude, la tristesse, l’espoir, la jalousie, l’impatience…

Établir que le but est de n’en ressentir qu’une seule est non seulement irréaliste et un peu violent, mais toxique, car ces émotions qu’on refuse de ressentir stagnent à l’intérieur de nous et se transforment en poison. On peut certainement réduire leur nombre et leur intensité, au départ, en apprenant à choisir minutieusement nos pensées, en calmant notre mental par une forme ou une autre de méditation, etc. Oui, on peut faire des miracles en transformant notre dialogue intérieur. Mais la vie reste un processus de mort et de renaissance – aucune attitude positive ne peut changer cela. Et si on réduit notre vie à une quête de bonheur, on passe à côté du bonheur et de notre vie.

Une chenille dans un cocon est-elle heureuse (ou le serait-elle, si elle avait des émotions)? Deviendrait-elle un papillon si être confortable et satisfaite était sa priorité? Glamouriser la souffrance n’est pas mieux que de la nier, et il y a une différence entre faire face à la noirceur et ériger des monuments en son honneur, mais on pourrait dire que c’est en partie notre insistance à être tout le temps heureux qui nous empêche de l’être. Si on se ferme aux inévitables mouvements de destruction et aux émotions difficiles qui les accompagnent, on reste figé dans un bien-être de surface qu’on ne peut même pas apprécier, sentant sa fragilité et la détresse refoulée qui bouillonnent en dessous et qui menacent constamment d’éclater.

(J’aurais dû vous prévenir que ce serait un petit message léger… ;-)

On a tellement honte de cette partie de nous toute petite et souffrante. On regarde les belles photos que les gens partagent dans les médias sociaux, et on pense qu’on est un cas spécial. Se croyant coupable de notre humanité, on la cache dans le garde-robe, ou on la couvre d’une couche de peinture rose. C’est plus facile de l’ignorer. Or, cette faiblesse qu’on craint tant est notre plus grande force. Parce qu’il n’y a pas de plus grande force que la vérité. C’est là que la Vie, que le divin, nous attend – dans la vérité – non pas dans le bonheur, ou dans un idéal, ou sur le sommet d’une quelconque montagne.

Donc non, on n’est pas censé être heureux. On est censé être exactement tel qu’on est maintenant. On est censé arrêter de s’attaquer avec tout ce qu’on se croit censé faire ou être, justement, et apprendre à accueillir tendrement cette partie de nous qui est si triste, frustrée et effrayée, sachant qu’elle veut elle aussi se tourner vers la lumière et qu’elle demande juste d’être entendue et apaisée. Et non, le résultat n’est pas qu’on sera toujours «heureux». Il est beaucoup plus grand.

Je vous souhaite une belle journée! Une belle semaine en fait…

Avec tout mon amour,

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78 réflexions au sujet de “Encore mieux que le bonheur

  1. Chère Marie,
    Voici peut-être le post le plus important que j’aie lu depuis de nombreuses années. Un peu « tannée » par les messages de pensée positive que l’on voit partout et la culpabilité de ne pas être heureuse que je vois tous les jours chez les mamans que je rencontre (je suis sage-femme), je suis heureuse (oui, oui) de te lire aujourd’hui.
    Se regarder de façon « holistique », avec les bons et les mauvais côtés n’est pas facile. Accepter notre part d’ombre non plus. Quant accepter que l’on peut vivre tristesse, colère, peur, déception etc… cela me semble un essentiel que les parents peuvent transmettre à leur enfant en osant vivre vraiment leurs émotions alors même que ce bébé est encore bien protégé dans le giron de maman (et ensuite). Lui dire que ces émotions ne lui appartiennent pas, que ce ne sont pas les siennes et qu’il n’en est pas la cause, ni le responsable est un autre apprentissage essentiel pour le futur de cet enfant, selon moi.
    Merci pour cette magnifique réflexion.
    Merci pour tous tes messages.
    Dominique

    1. Marie-Pier Charron dit:

      Ravie que ça résonne pour toi aussi, chère Dominique… Et je m’incline devant le beau travail que tu fais. Je peux seulement imaginer à quel point ces expériences t’enrichissent.

      1. Mariefrançoise Vourloud dit:

        bonjour !
        N’ai pas fait signe depuis longtemps, mais sur le même chemin !

        Ce dernier message est transcendant, tout à fait d’accord avec Dominique et les autres qui aiment..
        et justement, après une expérience récente lumineuse, je reprends goût à l’envie de pratiquer mes soins de relation d’aide en ce sens, ainsi que les massages de bien-être.
        Malgré un emploi du temps chargé, une fatigue chronique qui me tenaille depuis bientôt 4 ans (mari handicapé suite à un accident domestique) où je pensais ma vie terminée, tant je n’existait plus que pour fonctionner …
        Accepter de vivre ce qu’il y a à vivre est un vrai défi, je l’expérimente chaque jour !
        Merci de ce beau message qui remet ¨les pendules à l’heure¨ d’une sublime façon
        et lumineuse journée !

        Mariefrançoise

    2. Bon matin, quel beau message Marie-Pier . Ce que je trouve difficile, c’est de rester dans le moment présent ici et maintenant avec mes hauts et mes bas dans ce que je suis. Merci de nous faire réfléchir et bonne journée avec plein d’Amour en soi et autour de nous…..

    3. Beatrice Lanni dit:

      Oui, on est tous a la recherche du bonheur. Toutefois, je crois que le bonheur ne peut etre trouver dans ce monde, mais dans notre ame, qui appartienne au dela d’ici. Il faut avoir les pensee positive, mais dans un monde negative, c’est tres dure. Je crois que je suis une creature du bon ciel, mais si je ne retourne pas, je serais toujour a la recherché de ce que j’ai laisser chez moi. Chez moi, c’est la place ou mon bonheur me cherche encore. L’amour vrai et inoubliable, elle n’est pas autour de moi, elle est dans moi. Merci de ton partage. j’ai bien aimer te lire. (Excuse my French). merci.

  2. Magnifique texte qui arrive à point nommé dans ma vie…Oui, il faut arrêter de se raconter des histoires… Être ici et maintenant, en vérité…Se libérer des vieux schémas…Comme c’est difficile !
    Belle journée à toi Marie

  3. Catherine Bruyère dit:

    Oui la vérité sur notre belle terre, ce sont les hauts et les bas, l’ombre et la lumière, le bonheur et le malheur… les accepter et accepter de les vivre, c’est peut-être/sans doute ça le but.

    Merci pour tes beaux messages qui tombent, en effet, toujours à point.

    Catherine

  4. Marthe-Marie Rochet dit:

    Bonjour Marie, Merci pour tes messages que je partage souvent. En ce qui concerne le bonheur, j’ai un site http://www.pourlebonheur.be sur les besoins vitaux à partir d’une proposition de définition de l’être humain (en pensant aussi aux animaux); (cf plan en bas de page). Ce qui m’inquiète, c’est de constater à quel point on ignore les besoins vitaux (et la Communication Non Violente), à quel point on ignore comment gérer ses émotions (voir notamment la méthode Sédona). Je suis d’accord dans l’ensemble avec ton dernier message mais vaincre l’ignorance peut aider des personnes non seulement à se sentir mieux mais aussi à savoir distinguer besoin vital et envie ou manière de le satisfaire. Cette théorie est accessible à tous et la satisfaction des besoins vitaux demande peu de moyens financiers. C’est se mettre en résistance pour la planète, pour un partage qui ne nous prive pas mais au contraire nous enrichit. Se « délester » du superflu de manière juste. J’espère être lue. Je t’embrasse.

  5. marie-josé c. dit:

    Merci pour ce message .
    trop drole,la semaine derniere cette pensee sur le bonheur m habitait avec l envie de m y arreter (je ne l ai pas fait)et je la decouvre en mots ce matin.
    Merci d exprimer tout cela,de ns remettre simplement ds notre humanité.

    C est tjs un plaisir de te lire.

    Pourrais tu corriger l ecriture de mon prenom ds tes posts
    marie-josé et pas marie-josée.
    merci
    Belle journee a toi.

    1. Marie-Pier Charron dit:

      Coucou.. Je vais le faire pour toi, mais note que tu n’as qu’à remplir le formulaire d »abonnement de nouveau avec le bon orthographe. xx

  6. Bonjour Marie, bravo pour votre courrier si bien ecrit et souvent drole
    « La vérité.. »
    Mon mot pour 2017 est la justesse. Alors ça m’a parlé…
    La justesse plutot que la justice. Moi eternelle militante insatisfaite!
    Eteindre les lumieres autour et partir à la recherche de sa lampe magique à soi, celle capable de nous ouvrir toutes les portes de nos 1001 nuits rêvées…
    Chaque matin et chaque nuit, quand mes yeux se ferment, parfois la completude m’envahit, parfois la mélancolie m’etreint. Qu’il est long le chemin … Que d’experiences à vivre et à surmonter…
    Alors pour moi le calmant à toutes ses peurs, c’est la méditation et le yoga. c’est le cadeau que je me fais tous les matins en remettant mon sac à dos et en prenant ma boussole, car Indiana n’a pas trouvé le Graal en un jour.. allez.. 4 peut-etre Alors confiance et discipline!!!
    Bonne journée!
    Au plaisir de vous lire.

  7. Le commentaire de ce matin élève la conscience.
    Le matin magique devenant matin lucide, il ouvre le chant(!) des possibles.
    Je m’en réjouis.
    Anny C. de Bordeaux

  8. Bonjour Marie Pier,
    J’essaie de me remettre lentement de ton message bouleversant de vérité.
    Après ces premières ondes de choc, je le laisse cheminer en moi pour que, au fil du temps, il se fasse une place, respectable.
    MERCI
    Alex

  9. MERCI de nous rappeler à l’Essentiel !
    J’aimerai partagé cette pensée de Kahlil Gibran qui exprime en d’autres mots le message de ton texte :
    « Vous serez libres en vérité non pas lorsque vos jours seront sans un souci et vos nuits sans un désir et sans une peine, mais plutôt lorsque ces choses enserreront votre vie et que vous vous élèverez au-dessus d’elles nus et sans entraves ».
    Sonia

    1. Marie-Pier Charron dit:

      Oh, j’adore cette citation… Je l’ai utilisée à quelques reprises avant. Elle accompagne tellement bien ce texte. Merci!

  10. barland myriam dit:

    Chère Marie_pierre;
    Je suis « soufflée » par ton message qui résonne si bien.
    C’est bien vraie que l’on est abreuvé de post  » sur le bonheur ».
    A la tv, radio,journeaux….et on en oublie l’essentiel:la vie n’est pas un long fleuve tranquille, et sans cesse les écueils sont là,mais la vérité ne serai-t-elle pas de les accueillir, ces écueils, de les laisser prendre forme puis de les transformer en amour.( oui, là j’ai ça et ça mais j’accepte et je regarde comment ce soucis peu me faire avancer, progresser, je lâche prise et je m’aperçois ,que ça m’a fait grandir.Et surtout,avoir les yeux,et le coeur bien ouvert pour ne pas passer à côté des petits bonheurs de la vie.Je t’embrasse.

  11. Merci Marie pour ce beau message de retour au réalisme apaisant. Il fait d’autant plus écho que j’ai découvert les vidéos de Fabrice Midal sur « Foutez-vous la paix » et de Catherine Aimelet-Perisol sur la logique émotionnelle. Comme toi, ils nous invitent à redevenir des humains dans un corps fragile certes mais tellement bien conçu ! Plus qu’être conscient, être pleinement PRESENT à notre expérience de vie agréable et désagréable. Merci du fond du coeur pour tes écrits plein de sens qui rendent nos matins magiques ;-)

  12. Bonjour Marie Pier,

    Je suis touchée par votre message parce que vous qui êtes la Lumière même, si vous écrivez cela c’est que vous passez par une période vraiment difficile.
    Je ne sais pas si ça ira dans le sens du message du jour. J’espère qu’il ne sera vu en aucune façon comme moralisateur, car ce n’est pas mon intention.
    Disons que le message de ce matin correspondait vraiment à mon état d’esprit de ces derniers temps. Jusqu’à ce week end où j’ai fait une initiation au chamanisme. La pratique consistait entre autre à se connecter à notre Moi profond et à nos guides.
    Je suis venue pleine de lourdeur et de découragement. L’envie de partir vivre en hermite loin de mes enfants, de mon mari, collègues, amis… Et j’ai eu à plusieurs reprises le message suivant: que je me prenais, les autres aussi, et la Vie trop au sérieux. Et que je devais retrouver mon sens de l’humour et le partager autour de moi, surtout ma famille. Mes enfants que je finissais par voir comme de petits tyrans en ont en fait assez de ma lourdeur et du rôle rigide dans lequel je me suis enfermée et veux aussi les enfermer.
    Et mon mari en a assez que je le bassine avec mon développement personnel… Tout ce petit monde, et moi même… nous avons en fait besoin de rire, d’auto dérision.
    Et le message que j’ai reçu aussi c’est que tout ce qu’on vit « n’est pas grave »… ce ne sont que des « expériences » destinées à nous rappeler qui nous sommes. Et nous serons toujours La lumière même si ce qu’on vit dans la matière semble dire le contraire. L’échec parait il n’est pas possible: quoiqu’il arrive nous reviendrons tous à bon port!
    Je vous embrasse bien chaleureusement et vous prends tendrement dans mes bras. Prenons une grande respiration ensemble;-) Tout ira bien. Julie

  13. Merci Marie pour ce merveilleux message. Combien il déculpabilise.
    Reconnaître, accepter et avoir de la compassion pour ces parties de nous qui sont en souffrance est réellement bénéfique.
    Quel message profond et combien nourrissant. Puisse t-il bénéficier au plus grand nombre.

    Amour et gratitude.

  14. annie-thérèse dit:

    Bonjour Marie-Pierre, j’ai lu avec attention, et te présente toute ma gratitude pour ce magnifique texte de Péma Chodron, suivi de ta réflexion profonde, sur le bonheur….comme si en effet il était devenu un devoir une priorité d’être « censé heureux, heureuse » masque sur le visage.. quoi que nous vivions, quoi qu’il en soit, …. ce « rôle » destructeur de toute une éducation « non positive » où le « il faut, tu dois » prime, aboutissant à juger, être jugé, se juger soi même … et perdre la conscience et la valeur de l’être, de l’amour, de la respiration même… J’ai souvent chercher à atteindre le bonheur, sans y arriver…, et je me suis longtemps cachée sous le masque du « je suis heureuse »… avec tristesse, douleurs et sans comprendre pourquoi je perdais de plus en plus « pied »…
    Au fil des ans, mon corps s’est exprimé par de très fortes douleurs… un long chemin de retour à « moi-m’aime »… écoute de mes mots, de ma respiration, descente vers les abîmes où la lueur même très faible était encore perceptible….il m’a fallu quelques années pour arroser cette lueur, comme une graine à laisser germer… à son rythme…. et, c’est en accueillant et découvrant cette plénitude, ce bien être au coeur de mon être qui dessinait sans que je le décide ce sourire sur mon visage, la légèreté sur mes paupières et l’allègement de mes douleurs… alors que je respirais avec calme mais en conscience, tout à coup j’ai découvert ce qui représente pour moi, au fond et autour de moi, la véritable sensation, une paix profonde… juste là.. …, mais aussi alors que je vivais une plus grande douleur physique, accepter de l’exprimer, accepter de vivre ce moment en y voyant ma peur, mes angoisses, et le besoin d’être dans le présent pour « ré-agir » c’est-à dire pour mon corps alors en difficultés : demander de l’aide, lâcher-prise, faire confiance au présent….ce qui m’a installée dans un état de paix comme si des endorphines s’étaient mises à disposition pour mieux supporter…. Alors, être « heure use » pourrait être « user de l’instant qui est, utiliser l’heure et le moment présent tel qu’il est, sans masque, vivre tout ce qui nous est donné de vivre en se laissant porter, sur la mer calme ou en criant si la tempête nous soulève et nous casse…Je ne sais plus qui a écrit :  » la maison est en ruine mais y demeure quelque chose ou quelqu’un qui ne peut être ruiné… brisé.. » ( Guy Corneau avait prononcé une phrase comme cela lors d’une de ses conférences.. ) . Le même souffle me traverse en lisant ton message ce matin. Merci Marie-Pierre . Je t’embrasse. Annie-Thèr aise.

  15. Bonjour
    Je reçois tes messages depuis de nombreuses années … et moi aussi, comme Dominique, je trouve que c’est le meilleur texte que j’aie lu depuis longtemps (même si le message n’était pas « léger ») !
    Secouant et tellement vrai ! Efficace … Percutant … Rassurant … Équilibrant
    A consommer sans modération !

    Merci beaucoup …. et vive le chocolat noir

    Patricia … depuis la France

  16. SYLVIE BOESCH dit:

    Marie,
    Comme cela fait du bien de dire les choses telles qu’elles sont, ici et maintenant !
    La quête du Bonheur est une conquête. Rien ne dit qu’en chemin, il n’y a pas d’autres quêtes plus riches et vitales !
    Faire de la place en Soi à la souffrance, à la peur, à l’inquiétude c’est pour moi d’abord ne pas refuser, ne pas rejeter comme un « mal », accueillir, accepter tout en laissant un espace aussi petit soit-il pour un souvenir agréable, un son, un chant, un sourire, un visage, un mot, un parfum, une saveur, une odeur qui ouvre le « chant » des possibles !
    En faisant de la place, nous nous ouvrons à « autre chose » sans toujours savoir exactement ce que cela sera. Cette ouverture nous libère, nous allège, nous soulage de nos « far-dos ».
    On ne sait pas toujours le dire. On le ressent. On fait un pas. Un autre pas. Ce petit « plus » en amène un autre,sans effort, naturellement, lentement, sans obligation ni attente de résultat, juste pour exister, être, en conscience, ne rien attendre, pas de jugement, une petite action qui nous rend vivant.
    Personne ne vous jugera si chez vous, vous voulez rester couché, si vous ne passez pas l’aspirateur, si vous ne voulez pas préparer à manger à une heure précise, personne ne vous jugera, vous aurez le luxe et la liberté de décider ou pas et même de ne Rien faire, décider de faire une pause, s’arrêter, observer vraiment, laisser venir ce qui viendra et surtout laisser un peu de place pour du Mieux, du Soleil, du « pourquoi Pas » et ainsi va la Vie, merci à tous et toutes, gratitude Marie et continuons cette chaîne. Sylvie <3

  17. Quelle beau et puissant message. Merci Marie-Pier ! Je suis absolument d’accord avec ton texte. C’est avec toute mon authenticité que je me sens être qui je suis vraiment. Cela m’offre la possibilité de toucher à ce bonheur immuable de la présence à ce qui est et pas à faire comme ci. Porter un masque de joie (j’ai expérimenté ) me coupe de tout et me rends triste comme une princesse dans son donjon… Très bonne journée. Merci encore.

  18. bonjour Marie Pier ,belle réflexion aujourd’hui, oui nous vivons des hauts et des bas, cela se confirme, il y a 1 mois je fêtais l’arrivée du petit Tom et hier le frère de mon compagnon décédait; la vie s’en va et se renouvelle ,beaucoup de bonheurs, puis de pertes, on est comme les saisons( le printemps, été, automne, et hiver) le printemps c’est la renaissance et le cycle de vie repart; toute notre existence est faite d’épreuves que nous traversons tous et qui nous grandissent et de petits bonheurs,( » le bonheur est un rien mais il faut le capter »), il faut lâcher prise aussi pour mettre nos sens en action en toute humilité, bonne journée marie pier et je t’embrasse affectueusement

  19. Merci pour cette bouffée d’oxigène qui redonne de la sérénité pour continuer sa route…
    Bonne semaine à tous!

  20. Bonjour chère Marie-Pier, bonjour chers tous et toutes,
    la profondeur de tes messages me va souvent droit au coeur…je t’en remercie, je n’ai jamais osé écrire…quoi dire…? aujourd’hui je prends le temps de le faire. Mais qu’est ce qui me fait écrire ce matin ? je n’en sais rien. Un peu plus de temps que d’habitude, je suis en vacances et je consacre une partie de mon temps à l’écriture d’un mémoire professionnel. Un message particulièrement fort qui prend à rebrousse poil toutes ces pensées positives qui deviennent une façon de plus de s’infliger un…je ne suis pas à la hauteur… Il y a en effet une sorte « d’obscénité » à vouloir à tout prix être heureux et performant et beau et intelligent et généreux et…puis quoi encore ?Nous sommes tellement plus beau et grand dans notre vérité, nos fragilités qui sont notre humaine condition. Pouvons nous avoir l’humilité de laisser à Dieu la perfection ? Comment chaque jour, chaque instant pouvons nous nous faire cet immense cadeau d’amour qui consiste à, quelque soit notre humeur, nous accueillir, nous prendre dans nos bras et nous câliner comme nous sommes à ce moment là…sans rien vouloir changer, sans toucher à rien que ce coeur qui bat, que toute cette vie qui murmure. C’est à cet endroit que la pente peut devenir savonneuse avec cette petite voix en forme de « coin coin » moqueur et méchant qui dit BOF, qui dit que l’on ne mérite pas mieux, qui compare et toutes les horreurs que l’on peut se dire…que lui dire ? on a alors tous nos trucs : Chut…je t’ai entendu…Ah ? tu es encore là ?…bon …Tout cela est et alors en rire est pour moi l’antidote suprême…Alors comment vivre et sentir les cadeaux reçus sans s’enliser dans la dépression ??…je n’ai aucune méthode miracle ( bien que je réfléchisse depuis longtemps à ce sujet en tant que psychothérapeute en en train de me former à l’accompagnement des enfants en échec scolaire…). Mais ce matin, sentant en moi beaucoup de tristesse…des larmes qui coulent sans raison peu de temps après le réveil…j’ai fait ce que j’avais à faire…le thé, la douche…puis je me suis tue ( me sentant bien vivante !!), je me suis assise allumant plusieurs bougies et j’ai fait silence…le rendez vous, de quoi s’agit il, est alors quasi systématique…rien de miraculeux, vraiment rien, juste une zone de calme, oh…trois fois rien…un coeur qui rayonne…des sensations corporelles, ce matin mon ventre très présent…j’ai l’image en vous écrivant d’ un berceau sacré,d’ une source d’amour intarissable comme à disposition…Non je ne me relève pas heureuse…je me relève juste un peu plus moi même de ce rendez vous silencieux…ce rendez vous où je tends l’oreille à ma tendresse intérieure, à mon humanité…Vous écrire fait prendre un peu plus de force à cette expérience à chaque fois unique. Voilà, portez vous bien avec vos intériorités qui ne recèlent que des trésors enfouis plus ou moins profondément mais toujours accessibles. Je vous aime. Valérie

  21. philippe ...orion dit:

    merci a toi MARIE-PIER.
    et oui la vie n ait qu un reve .il faut effectivement vivre ce que l ont ai a l instant present dans sont coeur sur cette terre qui elle aussi n ait qu un reve . pour moi en se moment je vie pas mal de haut et de bas,mais je me dis que cela est pour moi est un moyen d avancer pas trop vite pour vivre le monent present pour me recenter et justement ne pas courire apres le bonheur que l on nous affiche a tout vas.
    comme le dis si bien MYRIAME ouvrons notre coeur et nos yeux a chaque noment le plus petit est souvant le plus beau.
    bises fraternelles a tous et a toi MARIE-PIER.

  22. Qu’il est magnifique le message de ce matin! Ne pas être obligé d’être heureux, quel bonheur!
    Ça soulage et libère. Je me sens toute légère. Merci, chère Marie, pour cette réflexion profonde et tellement vraie! Je te souhaite une journée bénie.
    Angelica

  23. Bonjour Marie
    « Et si on n’était pas censé être heureux ? »
    « être heureux » pour moi c’est vivre le présent, moments de bonheur ou moments de malheur.
    Le bonheur ne peut exister sans le malheur et réciproquement.
    La vie c’est comme nager « la brasse coulée », chaque brasse nous fait avancer, plonger puis resurgir pour un nouveau souffle.
    C’est un mouvement perpétuel qui nous permet de goûter la vie à chaque instant.
    merci pour tes messages qui me font avancer
    amicalement
    Béa

  24. Bonjour !
    Merci pour ce magnifique message !
    Eh bien, moi, je suis heureuse, au quotidien, même si mon bonheur est effectivement éclipsé parfois par des évenements douloureux. Mais je sais qu’il est toujours là, et que je ne le vois pas toujours. Belle journée et merci pour Matin magique !
    Bernadette

  25. Chère Marie, trés chère Marie. Tu viens de soulever un gros caillou au fond de ma mare… et çà grouille de vies là-dessous, toutes les pensées négatives, tous les « manques » de chance, d’argent, d’amoureux, de voyages, d’animal de compagnie… (oui, je vis dans un trop petit appartement) tout çà se met à vivre alors que je le cache bien sous le tapis, sous le caillou…. tout est parfait. Là. Çà c’est fait. Maintenant je peux avancer. J’étais sans « vie à l’intérieur » la lecture de ce Matin me secoue, me bouscule et me pousse !! C la 1e fois que j’ai besoin de te l’écrire aprés des années à te lire ;-) !! MERCI ma chérie.
    Je t’embrasse bien fort
    Anne Marie
    PS : je sais que tu permets la familiarité, çà fait tellement de temps que je te connais, suis une goutte dans la vague de lecteurs de ton rêve

    1. Marie-Pier Charron dit:

      Je suis touchée de lire ça, Anne Marie! Un bonheur de te lire après toutes ces années. :-)

  26. Jacques Ruisson dit:

    Bonjour marie Pier,
    Merci de nous faire partager ton témoignage. Quel magnifique et important message ; comme tous ceux que tu nous fais parvenir ! Tu m’aides à entrer dans ma profondeur avec vérité et simplicité.
    Du meilleur de moi au meilleur de toi,
    Jacques

  27. Viviane-Véronique dit:

    Chère Marie,
    Merci pour ton texte qui réhabilite toutes les émotions humaines.

    A propos du « sens de la vie », j’ai beaucoup apprécié la morale que nous livre Pablo Larrain par la bouche du prêtre incarné à l’écran par John Hurt s’adressant à une Jakie dévastée par la mort de son président de mari. Je cite de mémoire, donc pas de guillemets :
    Au début on cherche le pourquoi de notre vie sur terre, quand on comprend qu’il n’y a pas de réponse soit on se suicide (!!) soit on laisse tomber la quête. Et lui, le prêtre, avoue s’endormir chaque soir en se disant « c’est ça la vie ? Seulement ça? » et le matin il se fait un café. Parce que Dieu dans Son infinie sagesse a prévu que cela nous suffise.
    Amitiés,
    V.

  28. Chère Marie,
    Il me semble te connaître, il me semble écrire à une amie lointaine, mais toujours présente, ça fait tellement de temps que je te lis, que je reçois tes messages chaque matin, parfois lumineux, parfois tristes, douloureux. J’ai aimé Pacha, je l’ai pleuré, je t’ai suivi dans ta mouvance de l’Estrie à Montréal, bref, nous deux, ça fait un bail! Merci pour ce message qui est l’un des plus puissants, comme l’ont écrit bien des gens. À 56 ans, je commence à toucher à l’essence même de mon être et de la vie. Tout ce temps pour apprendre à vivre! Je commence à la laisser me traverser, je commence à me laisser tranquille, à accepter l’impermanence. Comme en méditation : tout permettre et ne rien retenir.
    Merci pour tes messages quotidiens qui font oeuvre de compas. xxx

    1. Marie-Pier Charron dit:

      Que ça me fait plaisir de te lire (encore une fois), Anne-Marie… Merci de mettre ta belle énergie dans le « mix »! C’est un honneur que tu sois du nombre depuis si longtemps. xx

  29. Merci
    Marie pier, c’est vrai que l’être humain a toujours ce reflex de courir après quelque chose
    Pour être heureux ! Comme s’il fallait qu’il y ait toujours une raison.
    Tu fais bien de remettre les pendules à l’heure ! Ça enlève un poids énorme sur les épaules!
    Mireille

  30. Chère Marie,
    Votre réflexion, que je partage profondément, rend hommage à la beauté de notre humanité qui s’ouvrant à sa pauvreté, se donne la chance de s’ouvrir à plus grand qu’elle même.
    Cette invitation à accueillir sa vérité (et celle de l’autre), permet un bonheur de conscience, permet éventuellement l’accès à une joie profonde au delà de nos misères..
    Grand merci !
    Suzanne

  31. Un de ceux que je préfère. Autre chose que les idées qu’on entend toujours. Un texte qui sonne juste, ce qui est dit comme les mots choisis pour le dire. C’est vraiment ta force. On ressent tes textes de l’intérieur, ça sonne juste, et ça résonne en dedans de soi. Et ça repose, car on se sent enfin se déposer. Plutôt qu’être positif, combatif, etc. Merci.

  32. Que ça fait du bien de ne pas lire : qu’il suffit de … Y’à qu’à …. quand on veut on peut …
    Merci Merci Merci Marie !!!!!!! depuis 40 ans cela me tourne dans la tête et le coeur et que je me heurte à tous les gens bien pensants quand je l’ouvre donc je me tais …
    Tes billets sont des bulles de bonheur qui parfois m’accompagnent longtemps (je suis une ruminante) mais quel bonheur de les trouver dans ma boite !!! ( remarque quand il n’y en a pas j’en repique un au hasard et le plus beau c’est qu’il fait mouche !!!)

  33. Quel beau texte qui nous fait réfléchir, je crois que lâcher prise est une belle façon d’accepter les moments heureux comme malheureux et vivre pleinement sa vie en étant présent à ce qu’elle veut bien nous faire vivre. Bonne journée Marie-Pier et continue à nous livrer d’autres beaux matins magiques!

  34. Quel beau mot ce matin… La Vérité… L’acceptation de notre nature humaine. Ton message enlève beaucoup de poids sur bien des épaules, j’en suis convaincue… J’ai déjà répondu à quelqu’un qui me demandait: « es-tu une optimiste toi? » -« non, je dirais que je suis plutôt… réaliste ». Et je me souviens encore des points d’interrogation dans ses yeux… Et tu vois, encore là, j’avais l’impression que réaliste n’était pas « correct », pas assez « hop la vie, tout est beau, chantons sous la pluie!! » Or, plus j’avance, plus je chemine, plus je vis du magnifique, de la grâce, de la beauté mais aussi d’affreux deuils, de grandes douleurs et bien de l’incompréhension; plus j’ai envie de dire: c’est aussi ça la vie! Et ça n’est pas mal de le reconnaître, c’est sain. Et j’ai l’iImpression que de le reconnaître offre un terrain fertile pour accueillir l’autre dans toute sa Vérité, un terrain où l’on peut marcher vraiment côte-à-côte, s’entraider, se tenir la main et être ainsi plus fort. Plus fort face à la Vie pour diviser nos peines et plus fort avec la Vie pour en multiplier les beautés… Merci!

  35. Bonjour Marie et bonjour à chacun,
    Je te remercie car ce message m’a fait grand bien et je vois que nous sommes nombreux ;)
    Merci de mettre en lumière le lien qui nous unis tous notre humanité !

  36. Merci Marie-Pier. Un excellent texte.
    Avant de récolter les fruits de mon jardin, il faut que les semences meurent dans la terre. La semence n’a aucune difficulté à accepter de mourir, car c’est dans sa nature profonde. Si je considère cette mort comme une souffrance et non comme voulue dans les desseins du Créateur de toutes choses, je suis loin de la vérité. Pour l’être humain adulte que je suis, la difficulté d’accepter de mourir à moi-même vient du fait que j’ai la capacité de faire mes propres choix, et la liberté de me mettre les pieds dans les plats ou non. Dans la gamme des émotions humaines citées dans le texte, l’apitoiement devrait prendre la première place.
    Il n’y avait aucune raison pour nous d’être malheureux dans ma famille lorsque j’étais enfant. Pourtant, il y régnait une atmosphère morose constante. Et je me suis toujours demandé pourquoi, jusqu’à ce que je découvre que c’était devenu un mode de vie entretenu par nos deux parents qui n’étaient pas faits l’un pour l’autre. La mère devait être une religieuse en communauté et le père devait être un célibataire endurci, vivant seul dans sa cabane. Les huit enfants, tous dysfonctionnels, avions bien appris notre leçon du model que l’on avait eu durant toute notre enfance, et nous avons répété le même mode de vie durant de longues années. Quelques thérapies efficaces aidèrent quelques-uns d’entre nous et 5 enfants sur 8 ne peuvent tout simplement plus vivre une relation de couple agréable ni durable. La compréhension du bonheur n’est pas la même pour tous. J’ai cru longtemps que pour être heureux, il me fallait toujours vivre des explosions de plaisir et de joie dans l’abondance totale et sans soucis. La gratitude est l’antidote au malheur. Je vis personnellement un vie agréable et heureuse parce que j’ai pris l’habitude chaque matin de remercier Dieu de tous ses bienfaits à mon égard au lieu de me plaindre de tout ce qui me manque. Et lorsque j’oublie… le naturel revient au galop jusqu’à ce que je me souvienne de demeurer reconnaissant pour tout, même dans l’épreuve. Ainsi, avec le temps, la vie se charge de nous enseigner la bonne route à suivre.

  37. Merci Marie Pierre
    Woah c’est fantastique de pouvoir mettre les mots sur ces vécus.
    C’est un message rapide claire et magique.
    Je cherchais une réponse ce week-end et ce matin magique apporte la lumière !
    Merci pour Tout quel envol j’aime
    Merci

  38. Marie-Paule Roy dit:

    Bonjour
    je suis à lire présentement le livre de Jean-Pierre Roy sur le sens de la vie: Comme le pommier dans le pépin………..Heureux malgré tout. Édition: JPLou
    Si tu es intéressé à le lire, il n’est pas vendu dans toutes les librairies Tu peux contacter l’auteur à : jplou.edit@hotmail.com.
    C’est très intéressant et inspirant.
    Au plaisir. Marie-Paule Roy
    P/S J’aime beaucoup tes matins magiques

  39. Merci Marie-Pier pour ce message sans complaisance qui m’a touché droit au coeur.
    C’est un réel bonheur de lire tout ces partages de lectrices, lecteurs, matin magiciens,
    c’est tellement nourrissant.
    Ce que tu partages résonne tellement vrai dans mon expérience de vie et est emplie d’une
    sagesse pluri millénaire que ton cheminement est lumineux et très aidant pour l’humanité.
    J’ai beaucoup vibré quand tu as partager de laisser de l’espace pour que tout cela se
    produise, douleur, soulagement, tristesse, joie.
    Merci d’être dans ma vie. x x x

  40. quel beau texte plein de sagesse. la vie est là juste l’instant, triste ou joyeux c’est un cadeau.
    merci pour tous ces beaux messages « d’amour » véronique

  41. Bonjour Marie-Pier.

    Je lis vos messages depuis un moment, ils me permettent de réfléchir sur moi-même.
    Je n’avais jamais ressenti le besoin de réagir, mais là, je ne suis pas d’accord.
    Je trouve ça très dur de dire que l’on n’est « pas censé être heureux ». Mon but dans la vie est précisément d’être heureuse. Et au global, j’y arrive.
    Je ne suis pas non plus d’accord avec les « fanatiques du bonheur » qui expliquent à tout va qu’il n’y a qu’à s’y abandonner et que c’est facile…
    Non, pour moi le bonheur est un long apprentissage, parfois pénible et semé d’embûches. Mais dans mon cas c’est une pente vertueuse : plus j’accepte de vivre ce qui me fait mal, plus j’apprends à y faire face, moins je souffre et plus je suis sereine et heureuse.
    Par exemple, ça ne m’est pas facile d’accepter de créer des liens avec ceux qui, je le sais, me quitteront un jour d’une manière ou d’une autre. Mais apprendre à vivre et à survivre la tristesse de cette perte me donne la certitude qu’il vaut mieux que j’accepte de prendre le bonheur qu’un attachement à un autre être humain me procurerait, sachant que de toute façon, je saurai y survivre et trouver d’autres sources de bonheurs en temps voulu.

    En ce qui me concerne, le bonheur est un choix, il ne tient qu’à moi d’en faire l’apprentissage ou de passer à côté. Mais si j’en endosse la responsabilité, je suis censée être heureuse.

    Je vous dis à bientôt ;-)

    Pauline.

    1. Ahahah, je rie, car tout comme Pauline, je ne me retrouve pas du tout dans ce texte… je veux dire que pour les parties ou la vie n’est pas facile tout le temps,
      on est ok.
      Comme tous le monde j’ai eu et j’ai encore des épreuves très difficiles… je vie lá tout de suite et depuis…un bon temps… un tunnel interminable…
      Et ce qui m’aide á tenir c’est justement de travailler le positif, la magie des choses bien faites. Et je cherche á agrandir le meilleur surtout, pour diminuer le pire !!!
      C’est ça le but !
      Car plus on regarde le pire et on se laisse aller á cela, plus la chance de voir une sortie est faible ! Et c’est lá que l’on perd la force.
      Il faut presque se forcer á y voir un peu de beauté, un peu magie, ou juste un sentiment positif pour se sortir de ce terrible état. Celui-ci ne peut que ressasser
      un passé, une étape, il faut aller de l’avant pour se reconstruire. Même se construire tout court. Le décider.

      De toute façon il n’y a pas d’autre solution ! (Ou stagner…. combien de temps pourquoi faire ?)

      C’est tourner le dos á la déprime, donner une chance au papillon d’apparaître !
      Penser renouveau, ou soulagement ! C’est ça la vie.
      De mon tunnel aujourd’hui j’aperçois quelque tout petit nuage et surtout le grand ciel bleu… ça s’appelle la patience ;) je crois ! Bientôt je serai dedans plein de soleil ! Tenir, vouloir, rêver et …agir
      Merci ! À tout vos textes, À plus tard..

      Ps: merci Pauline, ouf tu était lá…. ✨
      Et j’espère que tu vas bien Marie Pier, et que ton passage t’ouvre la voie meilleure.
      Ana A.

  42. Bonsoir Marie-Pierre
    Je lis tes messages a tous les fois et ton message d’aujourd’hui me rejoins beaucoup et me touche énormément. J’apprécie beaucoup ta profondeur et ton aisance a expliquer tout ce que je peux vivre dans le moment.
    Présentement je suis toucher par un cancer de la prostate, que j’acceptes et que je combat, car il fait partie de moi pour le moment…..
    Dans ton message, je perçois tout ses fausses déclarations que l’on entend pratiquement tout les jours soit celui d’être heureux a tout prix.
    Alors continues tes beaux messages d’amour et Merci du fond du cœur pour tout tes beaux écrits qui remplissent tout mon être et me fortifie. Yves XXX

    1. Marie-Pier Charron dit:

      Je suis ravie de te lire, Yves. Je t’envoie un gros bol de belles énergies pour ton corps. xx

  43. Bonjour Marie-Pier,
    Je n’ai jamais tenu pour acquis que le bonheur était le but ultime de la vie. D’ailleurs, j’imagine que le bonheur après lequel nous courons est bien différent pour chacun d’entre nous. Ceci-dit, je ne sais pas non plus quel est le but ultime de la vie. Ceci est un grand mystère pour moi. Peut-être ne le découvrirai-je jamais ou à ma mort. Par contre comment je veux passer cette vie qui m’est donnée de vivre ? Cette question m’habite davantage. Aussi pour moi, ce serait plutôt l’idée d’accueillir de la meilleure façon possible tout ce qui la traverse. Et de ce qui est douloureux de le transformer en lumière afin que cela ne vienne pas peser sur ce qui est plus essentiel.
    J’aime ce que tu nous propose qui enrichie mes perceptions et me permet d’avancer sur le chemin de la vie…sur un des chemin. Au plaisir encore

    1. Marie-Pier Charron dit:

      Merci pour ton partage, Sybille. C’est drôle, car on vit tous nos journée avec un but, qu’on le réalise ou non… Et effectivement, c’est riche et intéressant d’explorer lequel est le nôtre. Je pense que souvent, si on regarde bien, on découvrira que ce n’est pas celui qu’on pense.

      Au plaisir!

      1. Merci Marie-Pier pour ton commentaire.
        Je réalise que mon but chaque jour est de devenir un meilleur être humain pour moi et pour la planète que j’occupe. Et je me dis que quoi que je vive, sert ce but là : devenir chaque jour un peu meilleure – pas dans le sens de la performance, mais dans le sens de l’humanité qui est en moi, ou plutôt le meilleur de l’humanité, à savoir l’amour. Ce n’est pas si évident quand je me laisse embarquer par les circonstances extérieures. Cela me demande une profonde connection à ce qui vibre en moi. Mais je constate que le temps, les expériences et l’envie profonde d’un monde plus beau m’ouvre à des compréhensions et attire des cadeaux d’évolution merveilleux. Comme ce fût le cas quand je suis tombée sur tes matins magiques, et aujourd’hui avec l’EFT et l’Ho’oponopono. Je ressens une profonde gratitude envers la vie qui me permet de vivre à coté du reste ces incroyables rencontres. Au plaisir belle Marie-Pier et Merci pour ta sincérité qui me touche particulièrement. <3

  44. Géraldine Béliard dit:

    Et si plus que d’être heureux, le but de la vie, la raison d’être de la vie était tout simplement d’aimer la vie, profondément, quelles que soient les circonstances. réaliser le miracle qu’est le fait d’être en vie tout simplement. C’est ma conviction, c’est ce que je ressens dans chaque parcelle de mon être et cela, personne ne peut me l’enlever, même si les circonstances extérieures peuvent être difficiles. Se lever chaque matin et s’émerveiller d’être là tout simplement car cela pourrait ne pas être le cas et cela ne le sera pas toujours (nous ne sommes pas éternels, heureusement…)
    Merci pour ce message que je trouve particulièrement juste et qui pourrait enlever un fameux pods à beaucoup de gens. la course au bonheur est une nouvelle dictature, d’une certaine manière…

  45. Merci Marie-Pier, de ton authenticité. Cela fait 8 ans et des cours en Magie en plus que tu m’inspires :-).
    Ce message me touche bcp, voilà plrs semaines que je sens si profondément cette fragilité intérieure sous la couche du dessus… J’aspire à laisser s’exprimer cela, à permettre de l’espace juste pour la lumière et l’Amour. Mais je tourne en rond, je n’arrive pas à trouver comment (peux-tu partager ce qui a le mieux fonctionné pour toi pour laisser émerger cela?) et puis, de part mon métier de coach, j’ajuste régulièrement « ma posture » pour accompagner mes clients de façon professionnelle (c’est juste pour eux et pour moi), mais j’ai le sentiment que cela ralentit le processus de libération de mon moi profond. Réalité ou croyance limitante? Merci de ton éclairage. Sabine

    1. Marie-Pier Charron dit:

      Bonjour Sabine,
      Ravie de te lire!
      Est-ce que tu tournes en rond, ou c’est juste que le processus prend du temps? Personnellement, ce qui m’a aidée est simplement de laisser les émotions remonter et les ressentir. La vie m’a mise dans des situations qui les ont fait ressurgir, aussi. J’ai permis le processus.

      Tu dis « J’ajuste régulièrement « ma posture » pour accompagner mes clients de façon professionnelle (c’est juste pour eux et pour moi), mais j’ai le sentiment que cela ralentit le processus de libération de mon moi profond. ». Ce que tu veux dire est que tu te ramènes en surface et fais semblant temporairement pour les accompagner? Peut-être n’as-tu pas besoin de te ramener en surface autant que tu le penses… Tu pourrais être étonnée de ce qui émerge si tu te permets d’être telle que tu es avec eux — pas de vivre tes émotions devant eux, bien sûr, mais de rester plus connectée à toi.

      Je t’embrasse, courageuse petite guerrière! xx

  46. Bonjour Marie-Pier,

    Ce message est à la fois troublant et rassurant. En te lisant, j’ai enfin compris que je me mettais beaucoup de pression pour arriver à « être heureuse » le plus souvent possible. Ce que j’en retiens aujourd’hui est que jusqu’à maintenant, j’ai fait ce que la plupart des gens font: accueillir les souffrances causées par les événements de ma vie, en apprendre de et continuer mon p’tit bonhomme de chemin sans trop comprendre à quoi tout cela rime. Un jour, n’en pouvant plus, j’ai même décidé que les drames ne feraient plus partie de ma vie. Donc, voici qu’ils ont été des apprentissages parfois douloureux et un passage nécessaire pour me rapprocher de qui je suis vraiment. Je te remercie pour ce message parce que je me sens soulagée même si la réalité est difficile par moment, je ne veux plus croire que je dois en plus me mettre comme objectif « d’être heureuse » avant de repartir d’où je viens.

  47. Message percutant et d’une grande vérité! Qui n’a pas cette partie ombrageuse dans son être ?… si petite soit-elle ! Oui …pouvons-nous un moment (en reprenant ta citation) se permettre d’accueillir tendrement cette partie de nous qui est si triste, frustrée et effrayée, sachant qu’elle veut elle aussi se tourner vers la lumière et qu’elle demande juste d’être entendue et apaisée….sans entendre autour de nous que nous devons être positif et optimiste dans la vie pour ÊTRE……………….
    Un grand merci Marie-Pier …pour ce grand message ! xxxxxxx

  48. Bonjour Marie
    Merci pour ce très beau message qui rejoint un des derniers chapitre du livre l’éveil des sens écrit par John Khabat Thin,
    J’ai la petite 50taine et j’en arrive exactement au point que vous exposez. Pendant une partie de ma vie, j’ai dit la vie est belle, j’adore la vie, quelques épreuves plus tard je n’ai plus envie de dire cela à la légère et votre teste propose une belle alternative et réflexion. Notre incarnation difficile , vivante , donc dans la modification à chaque instant et pour nous trouver notre essence à vivre cela. Je vais imprimer votre texte et il va rejoindre le premier dont je parlais car il faut du temps pour maturer cela. Très belle continuation ainsi qu’à tous les lecteurs de votre blog.

  49. Bonjour Marie Pierre

    Merci infiniment pour la pertinence de ton message .
    Je suis si fatiguée de toute cette recherche spirituelle qui m’envahit et parfois même me fait chercher midi à 14 heures comme on dit dans ma campagne.
    Oui j’y ai appris beaucoup de choses, et plus particulièrement à mettre de la conscience dans ce que je vis, éviter les jugements accueillir l’émotion présente. …
    Mais il ne faut pas oublier de vivre, juste vivre chaque jour sans avoir forcément un but à atteindre.
    Mon acte de foi le plus grand est d’accepter la perfection dans toutes mes imperfections . C’est ce qui m’aide à être plus douce avec moi et à ne plus courrir après un ideal illusoire qui me ramène à mon shéma de perfectionniste et me fait sombrer dans la dépression.
    Tes messages m’encouragent et me soutiennent et font vibrer mon coeur au plus profond de l’humanité qui m’habite.
    Merci pour ton intégrité, le partage de ta vérité et de ton expérience qui éclaire de nombreuses personnes

  50. Bonjour Marie-Pier,
    Merci encore et toujours,
    Beau message, le bonheur, être heureux, quête universelle, rien n’est acquis, et ouf, rien n’est figé,
    le bonheur, tel un fil sur lequel on est suspendu, ne pas se voiler la face, on peut rapidement perdre l’équilibre..!! Dans l’ère et l’air du temps, beaucoup de vent..! ah ah!, l’économie, la gestion et le  »bon » contrôle de tout, moi j’y reviens perso! Alors, ce qui m’est venu tout de suite à l’esprit en lisant votre texte ce sont les mots équilibre et justesse: voilà! veiller et non surveiller… à acquérir puis maintenir et sauvegarder notre équilibre nécessaire, le maintenir, avec les conditions nécessaires qui seraient selon moi: rester droit avec soi-même, malgré soi, regarder droit devant, et viser  » juste » = « vrai » avec soi, toujours, malgré soi encore, sans vouloir nuire aux autres, car les autres c’est nous! Puis j’ai aussi envie de rajouter que dans ce monde de l’économie, l’écologie,.. surtout ne pas faire l’économie de nos émotions, ni le tri, elles seront toujours là, heureusement, car quand il n’y a plus d’émotions, on est mort! alors plutôt, qu’elles fassent le meilleur écho possible, pour toujours et encore aimer et vibrer!
    Je dis merci !
    Merci Marie-Pier.
    Valérie

  51. Merci,et encore merci !
    Depuis que j’ai ouvert les yeux sur cette terre, je n’ai cessé de culpabiliser.
    Je n’étais jamais assez bien, jamais assez performante, jamais à la hauteur.
    Ma grande sensibilité m’a fait détester la vie avec beaucoup de culpabilité.
    Je vibre au moindre petit bonheur. Un sourire, un regard gentil me transportent.
    Et lorsque je ne vibre pas la vie ne m’intéresse plus.
    Je culpabilisais, je parle volontairement au passé. La lecture de ce message m’a permis de comprendre que je n’étais pas dans l’obligation d’être heureuse.
    Merci et continue à ÊTRE un bel éclairage sur le Chemin.
    Avec tout mon Amour
    Pascale

    1. Marie-Pier Charron dit:

      Merci pour ce petit mot, Pascale. Je pense que tout le monde vit avec une culpabilité profonde… Certains l’étouffent mieux que d’autres. ;-) Peut-être as-tu le sentiment d’être désavantagée, mais le fait qu’elle soit à la surface te permet de la rencontrer et de la guérir.

      xox

  52. Bonjour Marie-Pierre,
    Ce message est celui qui m’a le plus touchée depuis le début que je vous lis. Un peu moins de culpabilité de ne pas arriver à apprécier la plupart du temps les petits plaisirs de la vie. Le poids de la responsabilité, du devoir d’être heureux pour être un modèle positif pour nos enfants… Je crois que je ne me suis jamais remise d’une phrase lue dans un livre sur l’éducation. « Nous avons le devoir de tout faire pour être heureux, nous le devons à nos enfants. » Ce ne sont peut-être pas les mots exacts mais c’est le message que j’ai retenu. Depuis, je cours et je m’épuise derrière cette injonction, je culpabilise de ne pas y arriver et pourtant je ne pense pas être quelqu’un de passif, je me prends en charge, je m’occupe de moi, de mes casseroles du passé, mais la légèreté n’est pas encore dans ma vie… Alors oui, arrêter de m’attaquer à cause de ce que je suis censée être est peut-être la meilleure voie pour aller mieux…
    Merci beaucoup Marie-Pierre pour ce message à contre-courant, donc courageux.
    Alexandra

    1. Marie-Pier Charron dit:

      Coucou Alexandra,
      Ou vous pouvez simplement recadrer la phrase « Nous avons le devoir de tout faire pour être heureux, nous le devons à nos enfants »… Pendant les moments où vous n’allez pas bien et où elle vous vient en tête, vous pouvez simplement vous dire que « tout faire pour être heureux », dans ce cas, c’est d’accepter votre état sans vous juger ou vouloir vous changer. Car accepter de ne pas être heureuse est ce qui vous rend heureuse à ce moment. :-)

      xx

      1. Merci pour votre réponse Marie-Pierre, oui accepter que je ne suis pas heureuse et ne pas me juger pour cela. Joli programme! ;o)

  53. Je vois que beaucoup de personnes ont déjà réagi,
    J’avoue que je lis parfois vos messages vite vite, prise entre les autres emails, parfois entre les lignes… Et ici le titre m’a intriguée, j’ai lu quelques lignes et puis « ouaw » l’émotion! Je ne sais pas trop quoi dire d’autre à part ce « ouaw » . Ca m’a semblé si juste… Ca m’a touchée, vraiment. Merci!

  54. Beau bonjour à toi Marie !

    me nommant Marie moi-même, je veux te partager ceci. Après avoir terminé la lecture de ton magnifique et très inspirant texte, quand j’ai lu à la toute fin le nom de Marie ça m’a fait un choc ! C’était pareil comme si une partie de moi avait écrit ce texte pour moi personnellement !! Wow ! … car la semaine dernière, j’ai envoyé un texto à qq personnes qui me connaissent bien afin qu’ils me disent ce qui, selon eux, manquerait dans ma vie pour que je sois plus heureuse et une de ces personnes m’a répondu et m’a aussi envoyé ton texte !! Et ce texte, c’est exactement au fond de moi, la réponse que mon âme  »attendait » !
    Je crois que la Vie prend tous les moyens pour NOUS parler !
    Merci à toi Marie et grande gratitude pour l’ inspiration dont tu fais l’objet pour écrire de si beaux textes ! <3

    1. Marie-Pier Charron dit:

      Je suis touchée de lire ça, chère homonyme de prénom… :)

      Ravie que tu sois au rendez-vous!

  55. Manon Lamoureux dit:

    Très beau texte ! Quand je dis qu’avec toi, on peut se permettre d’être nous !! Merci pour cette vérité. La gang de Matin Magique va surement être celle qui vivra le véritable bonheur en se permettant d’être ce que nous sommes vraiment ! Amitié !

  56. Il y a longtemps j’ai vécu la perte de mon père biologique, que je n’avais pas connu durant mes 24 premières années. J’ai entendu cinq ou six fois le son de sa voix au téléphone, je l’ai vu deux fois en un an. Puis à 25 ans je suis devenue orpheline de père. Je me sentais triste, en colère, j’en voulais à la terre entière et je me sentais mal de ressentir tout cela parce que la société nous dit qu’il faut être heureux, qu’il y a pire que soi, que nous ne devons pas nous plaindre. J’ai été aidée par une psychiatre formidable qui m’a dit ce que Marie-Pier écrit dans son message :  » accueillez vos sentiments car ils sont légitimes, ils sont une part de vous. Ecoutez-les, parlez-leurs, puis une fois cela fait, dites-leurs qu’ils peuvent partir.  » J’avais une tendance à me laisser submerger. Aujourd’hui quand j’éprouve des sentiments dits  » négatifs « , je me donne le droit, et surtout le devoir, de vivre avec eux quelques jours. Je me sens bien mieux quand j’accepte mes sentiments.

  57. Ma source pérenne est mon appartenance à l’humanité, via mon incarnation.Il y a cette force à la source dans l’abandon à ce qui est, non pas »baisser les bras », mais permettre et autoriser la traversée du tout dans toutes les cellules de tout nos corps, transcende vers le retour à notre véritable nature et à son potentiel originel qui peut lors s’exprimer dans toute sa volonté d’être avec tout ses possibles. C’est en acceptant de me laisser traverser et toucher dans mon intime et profond et en laissant l’extérieur(?!) me traverser dans mon intime et profond, qu’une connexion ainsi établie m’ouvre aux possibles.Merci à toi d’être vraie et d’oser l’être avec nous en l’ occurrence.:+))

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