Quand les compromis coûtent cher…

Parfois, on se contente de peu en se disant qu’on ne s’en contente pas, qu’on attend simplement d’avoir mieux. Ça nous semble plus simple et confortable d’avoir quelque chose d’insatisfaisant que de s’élancer dans l’inconnu, ou de ne rien avoir rien du tout.

Entretenir la pensée qu’on est prêt à vivre quelque chose de merveilleux, mais sans vraiment casser les liens qui nous attachent aux miettes qu’on reçoit et croit mériter, est une zone dans laquelle on peut rester longtemps. On abdique en pratique, mais pas officiellement… On se voit comme une personne qui vise ce qu’il y a de plus beau et de plus grand, mais sans vraiment le faire dans la réalité, évitant ainsi les peurs qu’on finirait inévitablement par rencontrer.

Donc oui, cette zone est confortable. Mais elle est généralement assez stagnante. Car on se dit qu’on accepte la situation seulement en attendant d’avoir mieux… Mais chaque moment où on «attend» ainsi tend à prolonger, justement, le temps d’attente. C’est que le compromis nous garde dans la fréquence énergétique du compromis – de tous les compromis, en fait – et tend à en magnétiser davantage. Et surtout, la vérité n’est pas qu’on attend, mais qu’on évite, et ce qu’on évite finit toujours par nous rattraper. Ça tourne autour de nous jusqu’au jour où on est prêt à se libérer.

Il n’y a aucun détour confortable autour des choix difficiles. Il n’y a aucune façon de dépasser nos vieilles limites ou notre peur de ne pas être à la hauteur de nos désirs, sans les regarder dans les yeux et faire un choix courageux. Oh, quand on est dans la grisaille d’une situation médiocre depuis longtemps, on peut avoir le sentiment qu’il n’y a pas d’autre option, que c’est tout ce que la vie a à nous offrir… Comme si on n’avait accès qu’à des retailles et à des compromis. Mais il est tellement libérateur de réaliser que ce n’est pas ce que la vie nous offre, c’est simplement ce qu’on choisit.

Une douce journée à vous!

xx

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24 réflexions au sujet de “Quand les compromis coûtent cher…

  1. Bonjour!
    Je ne lis pas  » les matins magiques » tous les jours mais ce matin, j’ai eu envie de lire celui qui venait d’arriver, le dernier. Et bien, il correspond exactement à ce que je vis en ce moment !
    J’étais dans une relation médiocre qui ne m’apporte rien de ce qui était promis et de ce que j’attendais d’une relation amoureuse. Après plusieurs tentatives de rupture, j’étais tellement dans l’appréhension de me retrouver seule, dans mes peurs de solitude que je n’avais pas pu dépasser le seuil et j’étais restée alors que rien n’allait, j’étais dans les compromis me suffisant de quelques broutilles et en étant dans un état de mal-être permanent. Le corps commençait à se rappeler à moi.
    Hier, c’est tout récent, j’ai décidé de partir, je me suis dit que ça suffisait et j’ai réussi à partir, à faire ma valise et à dire ça suffit. Cette vie est trop médiocre et je mérite mieux. Et là, tout arrive comme par magie, je n’ai encore rien dit autour de moi, à mes amis et pourtant les portes s’ouvrent d’elles-mêmes et je suis toute bouleversée !
    La première annonce de location que j’ai lu me convenait parfaitement sur tous les plans et une dame tellement agréable m’offre sa maison à mon tarif sans me demander aucune garantie et j’y vais dès ce matin. Je ne lui ai rien dit de ma vie, c’est extraordinaire.
    Une amie que j’ai délaissée depuis plusieurs années m’a téléphonée et je ne lui ai parlé de rien mais elle veut me revoir, je ressens beaucoup de bonheur d’avoir pris cette décision.
    Je ressens le message d’aujourd’hui comme un prolongement de cette magie qui commence à opérer en moi et il me fait un bien fou car je sens que je suis sur la bonne voie, que j’ai pris la bonne décision, même si c’est dur. Je revis et me retrouve dans la paix en accord avec moi-même avec mon âme !
    Merci Marie de tout cœur.

    1. Bonjour,
      Merci pour le partage ce matin. Il arrive à point, je suis dans une situation semblable. Qu’est-ce qui me retiens, le confort de mon condo? La peur de l’inconnu? Ma solitude? L’insécurité Financière? Le changement d’environnement? Après 25 ans, il reste une forme d’habitude, un automatisme, de co-habiter, mais pas de connection, pas d’affinité, pas de connivence, pas de complicité! Où m’en vais-je? Est ma question? Que veux-je?
      Merci de me procurer cette réflexion! Bonne journée!

  2. Bonjour à tous

    Autant je comprends bien le message autant je n’arrive pas à faire la différence entre le compromis qui est en fait le manque de courage dans nos choix de vie (si j’ai bien compris) et cette position qui n’est pas celle que l’on aurait choisie pour nous mais qui est le compromis utile à tous.

    Si je regarde autour de moi, les choses ne sont pas parfaites, mais sans doute sont elles à l’image des efforts que je fournis, mais en même temps c’est loin d’être imparfaits et globalement je suis plutôt contente de ma vie, les points essentiels à mes yeux sont présents

    Donc je me demande jusqu’à quel point on se leurre ou jusqu’à quel point on n’a vraiment pas à se plaindre

    Ou alors je ne suis vraiment pas dans le compromis et je suis un tyran en puissance. Là aussi, elle est où la limite en fait ?

    Bon, merci pour la question, qui fait des noeuds dans ma tête

    Belle journée à tous amis(es) internautes, belle journée Marie Pierr

    1. Bonjour!
      Merci pour cette newsletter intéressante mais floue.
      Quel compromis ? Si la personne savait quoi faire pour avancer dans sa vie, réaliser ses rêves, elle n’attendrais pas. Le véritable problème est quoi faire? À part demander et attendre un signe de la vie ou l’univers, je ne sais pas.

      1. Bonjour Chris

        Je pense que la réponse est en nous et non à l’extérieur, l’univers nous enverra (je crois) ce que nous avons à travailler mais je doute qu’il nous donne une réponse toute faite livrée dans un beau papier cadeau et un ruban. Donc il faut je crois, se poser, arrêter de réfléchir, créer de l’espace, du vide, du silence et doucement laisser venir à soi. Ca demande de se concentrer par exemple sur son souffle pour calmer l’esprit et dès qu’on commence à échafauder des plans c’est qu’on est sur la très mauvaise piste, donc revenir au souffle

        Je crois aussi qu’on sait quand tout est d’une évidence absolue, d’une immense clarté, plus rien ne vient ternir notre tableau

        Mais je reconnais que tout ça n’est pas aussi simple que ça car on a un fichu mental et un fichu ego qui créé beaucoup beaucoup d’agitation

  3. Bonjour,
    C’est vrai… compromis, zone de confort, lâcheté, se mentir à soi-même, céder (au lieu de s’aider) il est difficile d »accepter ses zones d’ombre, celles qu’on ne veut pas voir.
    Mais si on se, ou nous, pose la question ou bien qu’on m’en parle, je veux croire que cela me touche, si cela me touche je sens bien que je peux et dois faire qqch.
    Finalement ce que je sens c’est que si mes choix sont faits par mon ego, par réflexe, je reste dans la zone de stabilité et je ne me mets pas en mouvement, mais si je choisis en conscience, en marquant un temps d’arrêt, en prenant un peu de recul et en me disant qui choisit là, maintenant…? Alors je peux prendre une direction qui me mettra vraiment en mouvement, en action vers qqch de mieux même si c’est plus difficile au départ.
    Merci pour les possibilités données par tes textes Marie Pier et par vos commentaires chers participant(e)s, sans partage pas d’évolution.
    Bonne journée à tous
    Denis

  4. Véronique Tilliet dit:

    Bonjour,

    Merci pour cette grande claque du matin !
    Sous le couvert de « j’avance sur mon chemin », je n’avance peut-être pas tant que ça car les peurs, sournoises et bien cachées, mènent plus souvent la danse que ce que je veux bien me l’avouer !
    Ce qui m’amène à des compromis ou des statut quo qui résultent de ces peurs !

    Merci et belle journée à toi !
    Véronique

  5. Oh, merci Marie-Pier pour cet article qui fait écho à mes prises de conscience ! Oui, je stagne et je fuis… en cherchant des excuses plutôt que des moyens pour transformer ma vie. C’est dit avec simplicité et vérité, sans jugement. Juste un constat et un choix à faire. Gratitude pour le coup de pouce dont j’avais sans doute besoin pour sortir de ma torpeur.

  6. Bonjour Marie Pear, Barbara et tout le monde,
    Merci pour cette réflexion qui rejoint l’échange que j’ai eu ce week end avec un proche .Je la poursuis donc avec vous .
    J’adhère intellectuellement aux propos de Marie Pear et rejoins ceux de Barbara .Je me rends bien compte que certains de mes comportements témoignent de peurs conscientes et peut être inconscientes. Pour l’instant je constate et apporte cela dans mes recueillements et chemine vers l’écoute plus systématique de mon intuition. Non pas pour savoir ce que la vie peut m’apporter, mais plutôt pour savoir ce que je peux apporter à la vie et à l’univers entier. Et ce qui se présente parfois comme une atteinte à ma liberté individuelle, se révèle être un épanouissement extraordinaire du meilleur de moi .Bien sûr pour connaître cette satisfaction profonde il m’est nécessaire de me maintenir le plus constamment possible à un haut niveau d’énergie ou du moins plus élevé que la seule matière dense .Et la question qui m’importe est alors celle de savoir si je fais ou non des compromis, non pas avec les autres, mais avec moi-même. Oui c’est ça en fait, pour moi, aujourd’hui .
    Bonne journée à tous

    1. Magnifique proposition Martine que tu nous fais là « non pas savoir ce que la vie peut m’apporter, mais savoir ce que moi je peux apporter à la vie et à l’univers entier ». Wouah.. Ca c’est la grande raison de notre présence ici bas je crois. Merci beaucoup

  7. Merci..
    Je suis dans cette situation aujourd’hui. Je me rends compte que finalement je n’arrive pas a quitter l’endroit ou je niche depuis quelques années et le mec avec!! Alors que chaque matin l’envie du départ me prend.. l’envie de galoper au loin le plus loin que possible .. mais je crains de ne pas trouver meilleur ailleurs..

    Alors je me satisfaits chaque jour d’aller boire un café à la gare en regardant les trains et les gens qui partent…
    J’ai le sentiment a ces moments là que le reste du monde et mes rêves ont tellement rétrécis..

    Je vois le compromis, et me vois dans ce que tu décris .. et je veux que ce jour arrive où je m’autorise cette liberté de regarder ailleurs.. Avec les yeux d’un enfant!

  8. Marie Helene dit:

    Bonjour, préférons les consensus ! Le chemin à parcourir est long mais vaut la peine quand, sous emprise, on choisit de reprendre les rênes de sa vie sans plus faire de compromis avec celui qui résiste à laisser s’exprimer ce qui nous habite au plus profond. Personne ne sait mieux que nous-mêmes à quels engagements nous souhaitons nous vouer, notamment celui de respecter la voix de notre âme qui nous incite à nous réaliser ici-bas selon nos aspirations les plus chères. Les resistances sont juste là pour nous enseigner à Être ce que nous sommes dans l’authenticité et le courage de notre vraie nature
    Écoutons-la sans compromis :)

  9. Bonjour Marie Pier

    je voulais juste vous partager que je remarque que votre pensée et votre sensibilité se sont beaucoup affinés, les réflexions que vous menez aussi…depuis quelques années que je reçois vos messages…la vibration évolue.
    Merci à vous pour ce chemin de partage, pour la présence précieuse qu’il procure au quotidien !

    MERCI.
    MICHEL

  10. Merci pour le texte MArie Pier, mon guide m’a répondu par le biais de votre chronique et ça fait mal. Cela fait au moins 20 ans que je tourne en rond, incapable de me choisir. J’ai appris qui j’étais avec mes blessures et je me suis prise en main en partie MAIS l’insécurité financière me retient pour faire le bond. Je fais du bénévolat,
    je lis beaucoup sur la spiritualité, j’ai deux bonnes amies, mais il y a toujours ce vide que je ressens en moi et que je comble par du matériel et j’en suis bien consciente. Quel sera l’élément déclencheur qui saura atteindre mon coeur, l’amour de soi, j’y travaille, merci à tous pour vos réflexions.

  11. Sylvie Charron dit:

    Toujours pertinent à ce que je vis. J’ai dépassé mes peurs il y a un mois. Laissant derrière moi sécurité financière, maison au bord de l’eau pour finalement revenir en appartement. Difficile oui. Faut pas se leurrer. Le plus difficile ça été le jugement des autres. Je suis en guérison, mais j’ai peur de recommencer un patern.

  12. Marie-Pier, merci, merci, merci!
    Je tournais en rond en me trouvant des excuses ou plutôt en LUI trouvant des excuses et ce depuis plus d’un an!
    Dieu que j’en ai fait des pirouettes, des questionnements pour tenter de le comprendre! Je suis même allée rencontrer une psychologue avec lui!
    Résultats? Case départ encore une fois…
    Mais le pire c’est que c’est la 4ème fois que je fais cette démarche et ce, avec 4 hommes différents pour finir par une rupture!!!
    Alors, de grâce! Attachez-moi quelqu’un!
    J’ose espérer avoir ENFIN compris…le mot « compromis ». Pour moi, le prix de la tendresse est trop élevé.
    Encore une fois merci de toutes mon âme !!

  13. Bernard Aubin dit:

    Merci Marie-Pier pour ce texte.Quand les compromis coûtent cher, tel est l’objet de votre article. Mon parcours de vie est fait de compromis. Comment? c’est par mes limites d’ordre génétique et psychologique que j’ai dû mettre de côté des rêves inatteignables dans la réalité. Pour être plus clair j’ai connu des ennuis de santé mentale dont je me suis remis. Le gros bon sens a pris le dessus et j’ai fini par comprendre qu’il valait mieux pour moi de ménager mes efforts. pour sortir de mes compromis. Voilà en bref ce que ‘j’aime donner un autre sens à votre texte. Merci à tous.

  14. Tout est vrai et expérimenté. Merci Marie.
    Le succès est aux audacieux (es) et surtout aux courageux (es).
    Aimer est un choix personnel. Tout part de là. Sans amour on est rien.

  15. Des compromis, qui peut dire j’en ai jamais fait…? C’est inéluctable de vivre en relations avec d’autres individualités. Ne confondons pas des compromis gagnant-gagnant avec la soumission, comme celle de ne pas se dire dans nos besoins sens de vie…, il me semble ? Mais oui s’affirmer, ressentir l’estime de soi et s’accepter tel que nous sommes là, ici maintenant ne va pas de soit, mais c’est possible progressivement…

  16. Bernard Gagné dit:

    Bonsoir Marie-Pier,
    J’aimerais donner mon opinion sur votre texte qui s’institule « Les compromis coûtent cher… »
    J’ai vécu une situation déplorable cet été où une personne despotique m’a envoyé promener en utilisant un langage inapproprié alors que je lui demandais le résultat du tirage de groupe d’une loterie. Cette dame a fait du ressentiment à outrance à mon égard, me disant que je ne lui faisait pas confiance ? Je ne comprend pas cet écart de langage ordurier et insultant.
    Son copain guère mieux éduqué n’a démontré aucune ouverture pour régler cette exagération de vocabulaire de sa copine. Trois semaines ont passé et j’ai tenté de régler le problème pour passer un bel été. Je lui ai mentionné que je pardonnais ce qu »ils m’avaient dit 3 semaines auparavant ( langage vulgaire et inapproprié et finalement, menace de la part du copain de cette dame). À ma grande surprise surprise lorsque le copain m’avoua très candidement qu’il n’avait rien à se reprocher dans cette histoire. D’autres résidents de plein air m’ont avoué de passer à autre chose et que ce couple avait déjà oublié.
    Après mure réflexion, j’ai décidé d’analyser cette situation. Or, j’ai décidé de ne plus fréquenter ces 2 personnes. J’ai tourné la page sur cet événement sachant que je ne retrouve pas mon bonheur avec ces 2 personnes. Il est vrai que dans ce cas-ci les compromis ne feraient que leur donner raison, même si j’ai offert un pardon refusé.
    À vrai dire, depuis quelque temps, je me sens renaître graduellement de cet événement. Il n’a pas été facile de vivre une telle situation de rejet tout l’été durant car il y avait des réunions occasionnelles entre les résidents de plein air sans pour autant être invité.
    Il y a des situations dans la vie qui ne sont pas désirées et c’est en puisant dans nos réserves intrinsèques qui nous permettent de grandir en quelque sorte et d’être mieux outillé.
    Sur ce, je vous salue bien amicalement Marie-Pier.

    Bernard

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