Un petit rappel… (au sujet du bonheur)

Si votre couple est heureux seulement parce que vous avez choisi d’étouffer vos besoins et de vivre en fonction des préférences de l’autre, j’avancerais que non, votre couple n’est pas heureux.

Si vous avez une carrière à succès, mais que vous vous sentez profondément déconnecté de ce que vous faites, on pourrait dire que non, votre carrière n’est pas un succès – aussi noble et admirable soit votre contribution.

Il n’y a aucun bonheur ni aucun succès s’il n’y a pas une sensation authentique de bonheur et de succès en vous. Point final.

Évidemment, si on s’enlève de l’équation, tout devient possible; on peut entrer dans tous les moules et maintenir une apparence d’harmonie. Mais à force de s’effacer ainsi, on finit par se perdre dans les marges de notre propre vie. Et sous cette «harmonie», il y a notre être profond, tout coincé, qui rugit.

Les compromis, les efforts et les moments d’inconfort sont incontournables… Mais il y a des compromis qui élèvent l’âme, et d’autres qui l’étouffent.

Donc non, il n’y a pas de bonheur sans votre bonheur. Quoi que vous en pensiez, vous faites intensément partie de l’équation. Et si vous commencez à sentir votre cœur fatigué, la première chose à rétablir n’est peut-être pas l’harmonie, mais votre authenticité.

Bon lundi!

XOX

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42 réflexions au sujet de “Un petit rappel… (au sujet du bonheur)

  1. Bonjour Marie-Pierre,
    Au combien de fois quand je te lis, je me retrouve dans ces phrases si pleines de vérités…..
    Tes réflexions nous mènent sur des chemins connus mais que l’on explore pas forcément par le bon coté. Notre vision peut être tronquée souvent quand on ne se pose pas toujours les bonnes questions…..et surtout, se recentrer sur le principal…NOUS avant toute chose.
    De Nouméa je te dit un grand MERCI pour cela.

  2. MARIE-CLAIRE DUPRE dit:

    Ceci est un peu vrai, mais quelle part de moi dit que je suis étouffée ???
    Mon ego toujours insatisfait ou mon être profond ??
    La petite fleur pousse car c’est là son chemin et est heureuse ainsi, le bonheur se trouve souvent dans la banalité de la vie. Il est dans la conscience
    Belle journée

  3. marie devuyst dit:

    Magnifique Marie Pier !
    Ne jamais trahir son âme quoi qu’il advienne , il y va du respect de soi…et de l’autre en définitif.
    Pas simple d’être à l’écoute de cette petite voix…mais qui a dit que grandir était simple ?
    Mais il y a tellement de bonheur à la clef.

  4. Certainement la partie la plus difficile à mettre en place. Enfin en ce qui me concerne même si je n’ai pas une fibre hyper maternante mais où en suis je des petits et grands compromis, où en suis je de ma part d’ombre encore inexploré qui m’empêche de réaliser le chemin de mon âme.
    Mon dernier gros chantier en route : restée authentique sans me trahir
    Y a t’il une coupe du monde pour ça ?? ;-)
    Allez ça me fait sourire, c’est déjà ça

  5. Bonjour à tous
    on dit le bonheur en français ,mais en fait ce mot devrait etre féminin , oui ,parceque LA » bonne heure »c’est maintenant …et la on peut parler de Bonheur. Si je dois ajouter une raison au bonheur , alors ce n’en est pas.
    Bonne Journey

  6. « Si votre couple est heureux seulement parce que vous avez choisi d’étouffer vos besoins et de vivre en fonction des préférences de l’autre, j’avancerais que non, votre couple n’est pas heureux. »
    Cette phrase résume bien ce que je vis depuis longtemps et remue un peu le couteau dans la plaie…
    Malgré toutes les recherches, les prises de conscience, le lâcher prise, l’acceptation de ce qui est et les grands changements que j’ai pu faire dans ma vie rien ne se passe. Je subis plus que je ne vis. Rien ne se dessine et je n’arrive pas à trouver ma mission de vie qui pourtant est la chose la plus importante pour moi. Je fais preuve d’une grande patience mais les signes que m’envoie mon corps en ce moment se manifestent par une difficulté respiratoire (un étouffement). Aucun signe ne me dit comment « respirer » ni vers quoi me tourner pour être pleinement en harmonie avec mon âme.
    Merci Marie pour tes textes, je me retrouve souvent dans tes réflexions. Je sais qu’il existe une porte qui me guidera vers ma mission de vie mais pour l’instant je ne la vois pas…
    Bon été à tous et à toutes.
    Coeurdialement.
    Lisa

    1. Bjr Lisa! J’ai fait un superbe stage sur le sujet « aller à la rencontre de votre légende personnelle,réveillez vos 4 héros intérieurs » je vous conseille ce bouquin magique et pratique !! Qui aide à vous recentrer sur vos valeurs pr retrouver le chemin de votre mission!
      Bien à vous
      Alexia

    2. Marie-Pier Charron dit:

      Merci Lisa de partage ton expérience avec moi/nous. Je suis touchée de te lire, et te souhaite un beau petit miracle de libération. xx

  7. Je suis entièrement d’accord avec la question d’authenticité pour accéder véritablement au bonheur. tout dans nos sociétés modernes nous pousse qu’à une seule chose; produire. Revenons à nous; où ce trouve cette authenticité en nous ? Derrière le masque, bien sûr. Celui que nous portons tous les jours, à tout moment, sans même nous en rendre compte bien souvent. Et si le masque est en place, c’est pour cacher quelqu’un qui un jour a été authentique et a été jugé, punie, blessé. Il n’en faut pas beaucoup, et c’est généralement d’ordre sexuel; coupure de l’énergie vitale, de l’authenticité. A partir de ce jour, la honte c’est mise en place, et le masque est apparu. Il est facile de parler d’authenticité. Cependant trouver qui nous sommes vraiment demande souvent de l’aide. Une communauté aidante. Du support, de l’amour, et être guidé par des gens qui ont trouvé; pas des gens qui flotte sur un égo trop gros (masque). Il y a tellement de couches qui recouvrent notre magnifique diamant de la Vie !

  8. oui j’étouffe mes besoins dans mon couple mis entre parenthèses à cause de la maladie de mon compagnon qui est devenu comme un enfant , c’est pas la joie ,ni le bonheur loin de là ,on fait avec ,isolement total ,voilà ce que je ressens et ce que je vis; triste fin de vie

    1. Très bien tout çà, mais je pense profondément que l’authenticité totale est quasi incompatible avec une vie en couple: les attentes, les besoins, les objectifs, les rêves différent par partenaire et varient dans le temps pour chacun. Leur concomitance est du doux rêve.
      Peut-être envisager des mariages en contrat à durée déterminée ?

      1. C’est déjà le cas… ma maman m’a dit un jour : « dans un couple rien n’est acqui… chaque jour tout reste à refaire…  » celà fait presque 50 ans que mon père et elle vivent ensemble le meilleur et le pire… Alors parfois je m’interroge… Suite à un divorce hyper difficile avec l’homme que j’aurais du aimer Jusqu’ à ce que la mort nous sépare mais que j’ai quittée pour rester vivante. Il était hyper dépressif depuis des années et devenait violent car dependant à l’alcool. Je croyais être reconstruite dans une deuxième union… Mais c’est très difficile de vivre en couple sans se perdre soi… Les dernières semaines et les vacances d’été ont été difficiles pour mon conjoint et moi… se respecter et respecter l’autre dans ses besoins , ses envies lorsqu’ils sont différents c’est difficile… Je me demande parfois jusqu’où la souffrance est acceptable …

        1. Marie-Pier Charron dit:

          Je suis touchée de lire ça Caroline. Je t’envoie mes meilleurs souhaits d’amour et de paix.

  9. Merci Marie, encore une fois tu dis juste.
    Je me suis perdue, je me suis retrouvée dans une toute autre vie.
    Comme c’est bon d’être tout simplement là, en moi, où que je sois.
    Merci pour tous tes matins magiques qui m’ont bien soutenue et accompagnée durant plusieurs années. Merci pour ta continuité.
    Doux voeux de poursuite à nous tous sur ce chemin de l’être.
    Elisabeth

  10. Il était minuit 43 hier lorsque j’ai reçu votre réflexion, Marie-Pier. Ce matin, les mots de votre texte que j’ai retenu sont bonheur dans son couple, besoins, masque, authenticité et harmonie. On entend souvent une chanson sur les ondes d’une radio:il est où le bonheur? Au sein de notre couple, je dirais que je le cherche à le définir alors qu’objectivement je le vie. Bien sûr, nous nous faisons des compromis et pour ma part, ma satisfaction est de voir comblée ma partenaire. J’anticipe les besoins de ma conjointe peut-être pas autant qu’elle en mon endroit.Ça ne veut pas dire que nous vivons en fonction des besoins de l’un et l’autre. Ça pourrait survenir comme proche aidant. J’entretiens le désir de consacrer plus de temps à ma compagne et à notre famille en me libérant de ce qui m’a tenu occupé bénévolement depuis nombre d’années. Je passe à autre chose pour réaliser un projet plus personnel tel qu’une autobiographie que j’ai déjà entreprise. Il me semble que j’aurais pu nourrir des attentes plus élevées pour atteindre ma conception du bonheur mais des fois, il faut être réaliste en tenant compte des circonstances de la vie. Oui, je vie en harmonie en couple. Comme je me connais, j’essaie d’être le plus authentique que possible compte tenu de mon chemin parcouru. Être authentique pour moi, c’est d’être vrai dans tous les sens du mot. Quelques fois, il m’arrive de masquer mes problèmes devant une personne qui vit des moments douloureux. C’est ce que j’appelle de l’empathie.Cependant, j’ai beaucoup à apprendre des autres.Merci, Marie-Pier.

  11. Alors là chapeau bas! L’authenticité, ne pas se mentir à soi même pour éviter de se perdre. Merci pour ce beau texte.

  12. Bonjour Marie-Pier,
    Mon couple a 37 ans. 37 ans à m’effacer pour laisser toute la place à mon conjoint, s’il est heureux, je suis heureuse…
    Les derniers mois ont été rempli de plusieurs embûches, je me suis totalement perdue. J’ai réalisé à quel point je ne vie pas, je n’existe que pour répondre aux besoins de tout le monde.
    Actuellement, je me sens comme un volcan qui est sur le point de faire éruption et honnêtement, j’ai peur.
    Heureusement, je suis bien encadrée, je travaille avec une thérapeute mais c’est difficile de sortir de l’ombre après tant d’années, d’exprimer ce dont j’ai besoin (du temps pour me ressourcer et me reposer) et faire ce qu’il faut pour l’obtenir.
    Ta réflexion de ce matin me donne le courage de continuer, merci beaucoup!

    1. Isabelle Lord dit:

      C’est exactement comment je me sentais dans mon travail. Mais après 19 années à tenter de combler tout le monde et à être tout, sauf authentique, j’ai décidé de quitter. Il était temps! Cela n’a pas été facile, car plusieurs de mes proches ne comprenaient pas que je lâche un travail stable et bien payé, mais j’ai persisté et je ME SUIS ÉCOUTÉE. Je commencerai sous peu un emploi moins bien rémunéré et côté monétaire ce sera plus difficile, mais j’aurai le coeur léger et je pourrai enfin être moi-même. Alors pour toutes celles et ceux qui hésitent à entamer un changement pour être authentique, je dis: FONCEZ! C’est tellement bon d’être bien avec soi-même!
      Merci Marie-Pierre pour tous ces textes magnifiques.

      1. Marie-Pier Charron dit:

        Merci Isabelle! Et n’oublie pas que tu as le droit d’avoir un emploi que tu adores ET d’être aussi bien rémunérée qu’avant — ou même plus (que ce soit à travers l’emploi que tu commences ou un autre). Souvent, quand on fait un geste courageux pour soi, on pense que « ça ne peut pas être trop beau », et on se met une limite mentale en partant. Mais tout est possible, et tu le mérites.

        Bon nouveau départ! xx

    2. Marie-Pier Charron dit:

      Merci Linda pour ce précieux témoignage. Je suis tellement ravie de lire que tu es bien accompagnée à travers cette renaissance. Bon courage pour la suite… Un pas à la fois. xx

  13. François Drolet dit:

    Ce que je croyais impossible est survenu. Après 31 années de mariage j’ai divorcé. Il y avait déjà quatre ans que j’avais redécouvert qui j’étais vraiment. On s’oublie souvent en voulant faire plaisir à l’autre. C’est la poésie qui m’a permis de réapproprier ma personnalité. La poésie c’est l’expression de l’âme; si on n’y met pas tout son cœur, il n’y a aucune de poésie possible. C’est une passion, une forme de thérapie et une façon de s’intéresser aux autres. J’en écris depuis 15 ans maintenant et j’ai trouvé dans cette passion une façon d’avoir plus d’emprise sur ma vie et sur l’univers qui m’habite. En lire est tout aussi bénéfique, car chaque poème est perçu différemment d’une personne à l’autre et offre des réponses surprenantes. C’est une autre façon de comprendre le message de Marie Pier cette semaine. Ciao :-)

  14. Comment redevenir authentique quand tu joues un rôle depuis plus de soixante ans? Être entièrement tournée vers les autres, voilà ce qu’on m’a appris depuis l’enfance et si à travers cela, tu y trouves un peu de bonheur, c’est tant mieux! Et pendant tout ce temps, tu as oublié ce à quoi tu aspirais vraiment pour te coller à la réalité des autres!

    1. Marie-Pier Charron dit:

      Chère Sylvie-Anne… Il n’est jamais trop tard. C’est peut-être le plus grand défi que vous relèverez de votre vie, mais ce sera aussi le plus beau. Et d’une certaine façon, vous n’avez rien à perdre, et tout à gagner, n’est-ce pas?

  15. Oui , lorsque notre boussole s’aligne uniquement sur la boussole de l’autre, on perd notre nord. Le temps de l’illusion du bonheur cueillie dans les yeux de l’autre, s’embrouille lorsque nos besoins sont dévoilés. Rester authentique quitte a quitter la relation, même si cela semble plus douloureux que de continuer a vivre hors soi, reste l’issu ardu mais nécessaire. (facile a dire, pas a faire)

    Lorsque notre boussole se soustrait a ces influences extérieurs, il m’a été donné de vivre une véritable désorientation, perte de repère. Pour finalement mieux me retrouver, n’est-ce pas cela que l’on cherche tant; se retrouver.

    Merci belle journée a vous

    1. Marie-Pier Charron dit:

      Merci Pierre du très beau partage! C’est toujours agréable de te lire ou t’entendre. J’espère que tu vas bien! xox

  16. Je ressens à te lire chère Marie, qu’il y a beaucoup là, à la fois à comprendre et aussi matière à se poser les bonnes questions et surtout trouver en soi les réponses libératrices de l’être en chacun au-delà des blessures vécues souvent depuis la petite enfance … J’ai compris en écoutant et en accompagnant, comment à ma façon en miroir de ce qui m’est confié, je cherche souvent à combler mes besoins affectifs et aussi comment me réaliser professionnellement (et je l’ai vécu vraiment « authentique), au sens là je me sens aligné sur le sens que je donne à je m’accomplis plus ou moins sens Mission. Si l’on se fait la croyance que le bonheur, se sentir heureux en permanence est atteignable, on va surement souffrir ! ;) J’ai bien conscience que je parle de ma propre expérience avec des épreuves et blessures vécues pas faciles à soignée et comment je m’en suis relevé pas facilement grâce à quelques personnes réelles qui m’ont beaucoup apporté. Je constate que bien des personnes en demande d’aide insatisfaite pour le moins, de leur vécu, que ce soit en couple ou dans leur vie relationnelle (avec leurs proches familiaux) comme dans leur vie actuelle professionnelle sont complétement perdues, n’arrivent plus à donner du sens à leur vie faite d’échecs, du moins ressentis comme tel… Une fois que nous faisons ce constat que nous ne sommes pas loin de là d’être disons insatisfait, pas « comblé » depuis parfois de nombreuses années; et que s’exprime une demande d’accompagnement, peut-être qu’avec nos apprentissages certains, nous pouvons les accompagner… sans répéter les encouragements qui ne nous impliquent pas…, il me semble ?

  17. Je me permets un second message.

    Je relis un peu tout le monde et je crois comprendre que nous perdons notre authenticité dès que nous cherchons le bonheur à l’extérieur de nous.

    Nous voulons plaire à l’autre (conjoints, enfants, parents, amis, collègues…) pour recevoir un merci, un sourire, un compliment, une reconnaissance (on le sait pourtant) pour avoir cette sensation d’exister à leurs yeux donc avoir la sensation d’exister tout court, notre ego ne supportant pas le contraire. Mais en nous comportant ainsi, nous jouons juste le jeu des marionnettes, c’est le grand festival du n’importe quoi

    On peut dire « enfant, on m’a appris patin couffin » mais sommes nous encore des enfants ?

    Moralité, peut être faut il apprendre à nous plaire déjà et arrêter de rejeter la faute sur l’autre, l’éducation etc etc. Certes c’est plus facile de dire « c’est pas moi »

    Je sens de la dureté dans la façon dont j’énonce tout ça mais une fois devant la dernière porte, qu’est ce qui aura été important ? De faire du gringue à tout le monde ou d’avoir été authentique et donc d’avoir vécu la vie pour laquelle nous sommes venus ?

    Je me suis un jour plus ou moins retrouvé devant cette porte et j’ai mesuré tout ce que je n’avais pas fait et que j’aurai dû faire ou plutôt tout ce que j’avais pas été et que j’aurai dû être et je pense être en colère, car je me demande si j’ai bien retenu cette leçon en fait.

    Sommes nous si stupides ?? où suis je si stupide ? grrrrrrr !

    On va dire oui oui si c’est pas stupide ça n’est guère mieux, donc….. aime toi ma belle, c’est toi qui l’a écrit au début.

    1. Bonjour
      J’aime ce commentaire de Barbara. Il me semble qu’il y a un accord de base sur le fait que le bonheur ne passe pas par la satisfaction de l’autre. A ce propos j’aime ce que j’entends chaque fois que je prends l’avion « Mettez le masque a oxygene (l’oxygene du bonheur) avant d’aider vos proches a le mettre ».
      Pendant des annees je sautais pour un lievre a courir a satisfaire les autres jusqu’au moment ou je m’apercu que ca ne marcherai jamais parce que 1. je ne saurai jamais ce que veut l’autre 2. au cas ou il y a une satisfaction c’est celle de mon ego et 3. je trouve que je ne respecte pas l’autre en l’ecrasant avec mon desir de lui faire du bien… et au bout du compte on s’oublie en cours de route… et progressivement s’installent les pensees assassines « apres tout ce que je fais pour l’autre, c’est tout qui revient? » Alors petit a petit j’ai commence a demander « que puis-je faire pour toi? » et ca n’allait pas au dela. Et quand le merci vient a ce moment la il et bien plus touchant et gratifiant parce qu’il est plus naturel….

  18. c’est la réalité bien exprimée. 35 ans de mariage cette année, 4 enfants, 4 beaux-enfants, 6 petit-enfants, c’est mon bilan préféré. Aller au charbon , tous les jours, tous les jours, laisser une place à l’autre, tous les jours. Partager bonheurs, mais aussi le reste. Savoir être heureux, le dire et le vivre. Rêver, et réaliser ses rêves. Etre juste un maillon de sa vie, et régulièrement y apposer une couche d’anti-rouille. Savoir se poser quand tout le monde court; savoir allumer une bougie; aimer et se savoir aimer.
    A tous les mineurs de la terre, belle journée.

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