Au moment où j’écris ces lignes, mes draps sont en train de sécher sur ma corde à linge (avec le petit foulard de mon beau Pacha, qui brille de ses mille feux sur la photo). Cela semble probablement un peu banal, mais c’est pour moi une chose phénoménale. Oui, oui, vraiment! Je dirais même que je suis régulièrement éblouie par la magie de cette réalité.
Non classifié(e)
Un petit rappel… (au sujet des nouveaux départs)
Les nouveaux départs ne ressemblent pas toujours à de nouveaux départs. Ils ont souvent l’apparence de grands désordres. De confusion. On ne se sent pas comme le randonneur du catalogue avec les bermudas beiges et le bâton de marche, déambulant au soleil levant sur le chemin qui se révèle à lui. Non, on a le sentiment d’être pieds nus – tout nu, en fait – complètement désorienté dans l’obscurité de la nuit. Souvent, c’est comme s’il n’y avait rien devant nous, aucun chemin, rien du tout. C’est à peine si nous pouvons sentir le sol sous nos pieds.
On ne peut donner qu’en recevant
Si vous aviez à choisir, préféreriez-vous passer du temps avec un ami qui se nourrit profondément de votre présence, ou un autre qui souhaite vous nourrir de la sienne?
Préféreriez-vous lire le livre d’un auteur qui écrit par amour de son art, avec l’intention première de savourer au maximum le processus de création, ou celui d’un auteur qui pense surtout à l’expérience qu’il veut faire vivre à ses lecteurs?
La première étape (quand rien ne semble fonctionner)
La première étape est de se déposer. Particulièrement quand rien d’autre ne semble fonctionner.
Une plante déracinée flétrira quoi qu’on fasse à ses branches. On peut la tailler et l’exposer régulièrement au soleil, mais rien ne donnera de résultats si elle n’est pas en terre. Quoi qu’on souhaite en faire, on doit commencer par planter ses racines dans le sol. Ainsi, la vie pourra circuler en elle et les belles fleurs colorées tant désirées pourront faire leur apparition.
Un petit rappel…
Je pensais souvent à un vieux schéma répétitif dont j’ai de la difficulté à me défaire. Chaque fois, j’étais déçue de moi-même, avec la désagréable impression d’avoir une énorme montagne à gravir.
Puis, quelque chose m’a sauté aux yeux : j’ai réalisé que oui, ce schéma est assez présent… mais en réalité, la majeure partie de ma vie et de mon être n’en sont pas touchés. J’avais l’impression qu’il occupait 90 % du territoire, si je peux dire, alors qu’en réalité c’est plus quelque chose comme 5 %.
Le chemin le plus court est parfois le plus long
Serait-il possible que votre détermination à atteindre votre but rapidement ralentisse, en fait, votre progrès vers lui?
Je vous pose la question, car je me disais récemment qu’à trop vouloir aller en ligne droite, on passe parfois à côté d’expériences-clés qui nous aideraient justement à avancer beaucoup plus rapidement (et allègrement).
Exemple : vous avez un grand projet professionnel que vous avez de la difficulté à faire décoller…
Vous avez le droit de faire des changements radicaux
Vous avez le droit de faire des changements radicaux.
Vous avez le droit de déménager à l’étranger. De vous raser une partie du crâne et de vous y faire tatouer un troupeau d’éléphants. De laisser votre emploi et de démarrer un type d’entreprise que personne autour de vous ne comprend.
Si vous êtes majeur et que c’est légal dans votre pays, c’est une de vos options.
En règle générale, ce qu’on se sent appelé à faire est plus ou moins la suite logique de notre passé…
Être positif n’est pas toujours positif
Vous sentez une grande vague de tristesse passer à la suite d’une mauvaise nouvelle, alors vous essayez de vous ressaisir et de «voir le beau côté des choses».
Vous êtes habité d’une anxiété profonde, comme si votre vie était en jeu, et pour vous apaiser, vous vous répétez : «Ça va bien aller!»
Vous êtes en train de perdre foi en votre rêve le plus cher, alors vous essayez de vous redonner espoir en le visualisant.
Vous êtes trop beau pour ce monde
Et si le problème n’était pas que vous avez de la difficulté à mettre vos limites, mais que nous vivons dans un monde dans lequel il faut en mettre?
Et si ce n’était pas un manque d’estime de vous qui vous amenait à rester avec une personne dominante, mais le fait que vous n’arrivez pas à croire qu’on pourrait vouloir vous contrôler?
Voir où le problème n’est pas
Je pensais souvent à un vieux schéma répétitif dont j’ai de la difficulté à me défaire. Chaque fois, j’étais déçue de moi-même, avec la désagréable impression d’avoir une énorme montagne à gravir.
Puis, quelque chose m’a sauté aux yeux : j’ai réalisé que oui, ce schéma est assez présent… mais en réalité, la majeure partie de ma vie et de mon être n’en sont pas touchés. J’avais l’impression qu’il occupait 90 % du territoire, si je peux dire, alors qu’en réalité c’est plus quelque chose comme 5 %.